Eric et moi avons profité d’une journée de congé pour faire une grosse partie (1500points) intégrant les derniers amendements mais aussi les proposition sur les éléphants et les chars.
On a donc déployé les armées que nous possédions et qui peuvent aligner quelques-un de ces pachydermes.
L’ordre de bataille d’Eric :
Général et 2 leaders
Cavalerie de la garde
5 clibanaires
2 tirailleurs montés
3 tirailleurs à pied
4 infanteries
3 éléphants (éléments seuls)
Le mien :
Porus monté sur char
Leader
2 Subordonnés dont un monté sur éléphant
4 infanteries
6 archers
3 tirailleurs à pied
3 cavaleries
1 char léger
1 char lourd
6 éléphants (éléments seuls)
Le terrain est varié, avec, de ma gauche vers ma droite, une colline en bord de table, un village, un bois, un lac, un autre bois.
Le déploiement est standard des deux côtés avec, côté sassanides, l’infanterie au centre intégrant les éléphants et avec un écran de tirailleurs, et deux ailes de cavalerie, la plus grosse sur sa droite. Et côté indien, les chars sur ma droite, deux ailes d’archers avec elephant, deux groups d’infanterie avec éléphants, et une brigade de cavalerie.
Le coup de départ est donné, et la grosse aile de clibanaires fait mouvement vers mes lignes.
Je contre en déployant tout mon aile gauche, notamment les archers dans la foret, et le reste en soutien en cas de percée des clibanaires.
Sur ma droite, mes chars, mené par le leader, foncent vers un passage entre les bois et le bord du champ de bataille, espérant mettre un peu d’ambiance dans la petite aile de clibanaires.
Après un mouvement de cette aile de clibanaires, mes chars se positionnent sur son flanc et commencent les joyeusetés par un tir sur les tirailleurs. Malheureusement, pas de confusion ni chez les tirailleurs (qui ne sont pas très gênants), ni chez les clibanaires (ce qui est plus gênant).
Les clibanaires en profitent et chargent comme un seul perse mes chars lourds…
…pendant que les tirailleurs montés tirent sur les chars légers et les repoussent hors de table, confus. Malheureusement, ils reviennent aussitôt et comme des abrutis, font une très belle cible en cas de victoire des clibanaires.
Leur charge sur les char lourd est tres puissante, et ils sont éliminés au premier choc, emportant néanmoins quelques-uns de leurs ennemis avec eux. La garde avance alors sur les chars legers confus, et les extermine aussi sec. Voilà qui m’apprendra à faire le kakou.
N’empêche, une unité de clibanaire en sale état, les tirailleurs montés endommagés et toute la brigade dispersé, Eric mettra un temps fou à réorganiser tout cela.
Pendant ce temps, au centre, les lignes ennemies se rapprochent. Les tirailleurs perses se prennent des volées de flèches, mais font leur boulot d’écran, pendant que les clibanaires et l’infanterie se masse, et que mon infanterie avance, confiante de sa supériorité en éléphants.
Trop confiante d’ailleurs. Les clibanaires vont gouter au steak d’éléphant, d’abord par une charge frontale…
…puis par une charge de flanc. Le constat est sans appel. Entre la foultitude d’attaques chez les perses, et mon manque flagrant à sauvegarder quoi que ce soit, l’éléphant succombe rapidement, suivi par la première ligne d’infanterie.
Et le combat se termine par un match nul mais deux unités perdues de mon côté. Mais lé réorganisation des clibanaires laisse entrevoir quelques flancs dégarnis.
Sur ma droite, je redéploie mes archers dans les bois pour bloquer l’avance de la garde dans ce coin. Plutôt réussi, cette manœuvre, combinée avec quelques ordres foirés, va l’empêcher d’avancer et lui fera perdre un élément de la garde.
De retour au centre, je profite d’un flanc dégarni pour y envoyer une plaquette d’éléphant. Je sais que seul il manque de puissance, mais j’espère que cela l’occupera un moment.
Pendant, ce temps, j’envoie ma cavalerie, peu efficace frontalement, sur les flanc de l’armée perse. Après un moment d’hésitation, le subordonné en charge de cette manœuvre comprend enfin ce qu’on lui demande, et fera pas moins de 3 ordres d’affilée.
Le mouvement de contournement a pleinement réussi, prend par surprise le dispositif perse, et les cavaleries perses s’en donnent à cœur joie.
Pendant qu’une unité, sans cible, se place sur les arrière de l’armée perse, une autre va se taper un élément de tirailleur incapable de fuir et une troisième se prend le flanc de clibanaires, aidé par le sub sur éléphant…
…pendant que des archers chargent le flanc d’autres clibanaires et qu’une charge combinée tirailleur et éléphants s’en prend à des tirailleurs montés.
Le combat ici se passera mal, car le tir des tirailleurs montés fera mouche et je perdrai l’éléphant et le combat. Il paraît que ça sauve les touches, un éléphant…
N’empêche, les autres combats se dérouleront bien et les clibanaires souffriront.
Mais je risque gros, car des troupes perses, y’en a partout et un éléphant se retrouve à portée de charge par initiative (suite à un recul sur un tir) de la cavalerie et du sub sur éléphant…
Les tirailleurs à pied qui n’avaient pas, avec l’aide de l’éléphant, à battre du tirailleur monté, s’en prennent plein la tête et meurent rapidement.
Et des clibanaires tapent sur tout ce qu’ils trouvent, comme ici de l’archers hors d’un bois.
Là, les perses vont essayer de nettoyer le champ de bataille des derniers canassons indiens. Si la prise dans le dos fonctionne à merveille, les cavalerie chargés de face par l’infanterie perse survivront et fuiront au loin pour éviter toute représaille ultérieure.
Je continue mes charges de flanc sur les clibanaires restants, et l’infanterie va faire un massacre, entre les soutiens et le bonus de warband…
Par contre, mes éléphants vont encore souffrir d’une combinaison de bons dés perses et d’une mauvaise sauvegarde.
Là, je tente une bonne fois pour toute à me faire un éléphant perse. Car pendant que mossieu Eric se tape mes éléphants les uns apres les autres avec un grand bonheur, je suis infoutu de lui en tuer un. Alors, après que l’un de ces derniers, aidé par un leader, se soit acharné sur mes troupes, j’envoie à l’assaut un de mes derniers éléphants aidé par deux infanterie endommagées. Leurs soutiens devraient me permettre de le battre facilement au premier round et de l’achever au second. Mais, rien ne se passe comme prévu. Si je gagne le premier round, mon elephant s’en prend plein la trompe des le premier choc, plus que le sien (
), l’infanterie de devant devient confus suite au rampage de l’elephant perse, et je perd l’éléphant au second round alors qu’il fait une sauvegarde de folie et termine avec 3 touches. Je décide de désengager l’infanterie confuse et de poursuivre avec le rang en soutien, en colonne car manquant de place.
A son tour, il envoie des clibanaires soutenir l’elephant. Mais cela ne m’empêchera pas de tout concentrer sur les babars et…. YES, une touche !!!!!!
J’ai enfin eu mon premier éléphant perse, avec un leader en prime, mais dans la douleur certes.
On sent depuis un moment que la partie touche à sa fin. Il ne me reste plus qu’un éléphant, ma cavalerie et mon infanterie sont en lambeau, et en face, ce n’est pas mieux, avec plus que 2 éléments de clibanaires, un peu d’infanterie ici et là, et ses deux éléphants. Une dernière charge de clibanaire a raison d’une de mes unités d’infanterie et c’est par une déroute indienne que se termine cette immonde boucherie.
Dans l’affaire, j’ai perdu plus de 750 points de troupes, alors qu’Eric en perdu plus de 800 ce qui fait un beau match nul.
Ah, au fait, j’ai commencé la partie avec 2 fois plus d’éléphant, j’ai fini avec deux fois moins…
Voici un cas particulier :
Mes archers sont dans les bois, donc hors de ‘portée’ de la charge de la cavalerie perse. Celle-ci charge donc l’infanterie en colonne car les tirailleurs esquiveront. Un élément contacte donc le front de l’infanterie, et l’autre n’a pas la place de contacter l’infanterie sans toucher d’abord les tirailleurs (et ne toucheront pas l’infanterie). A priori, les règles ne permettent pas de contacter une deuxième unité si on ne contacte pas d’abord une unité précédemment contactée… mais après discussion avec Rick, le second élément de clibanaires aurait du contacté les tirailleurs, qui auraient pu esquiver ou non…
Marc