Bonjour à tous.
Je reviens du Warhammer World à Nottingham, après avoir participé au week-end de jeu des 27 et 28 octobre.
Après de longues heures de route, arrivée dans la salle :
Au fond, les deux grandes portes noires donnent sur la boutique.
Dans le coin au fond, l'accès au Bugman's bar, où moult chopines furent vidées...
Les tables pour la campagne warmaster, un peu chargées en décors.
Comme d'habitude, il y avait de nombreuses campagnes pour WAB, de belles tables de Legends of the old west, des jeux de plateaux cthulhuesques, de la bière, de la crème anglaise, et la campagne warmaster ancients organisée par Dane Stephens et Murray "the legend" Palmer.
La légende prépare sa liste
Nous étions 16 joueurs (en fait, on devait être 20, mais il ya eu 4 désistements de dernière minute).
L'ambiance était comme toujours sympathique et bon enfant, les joueurs anglais étant chaleureux et accueillants.
Les seize joueurs était répartis en quatre équipes s'affrontant selon le système de la ronde suisse le premier jour, et selon celui du "qui n'a pas affronté machin ?" le second.
La campagne reprenait le système du livre Ancient Armies, sans les intrigues et évènements. Chaque joueur disposait au début d'une armée à 1000 points et de trois territoires tirés aléatoirement dans le bas du tableau idoine. Celà permettait la plupart du temps de mettre en ligne quelques unités de faible valeur supplémentaires. Dans l'ensemble, nous avons donc commencé à jouer avec des armées à 1100 points.
Aux termes des parties, le vainqueur tirait un nouveau territoire, et choisissait de le garder ou de l'échanger contre un de ceux du vaincu.
Chaque territoire ayant une valeur en points, les équipes étaient en compétition pour en avoir le maximum.
De plus, chaque joueur gagnait des points en fonction du résultat des parties :
défaite aucun point
nul (50 points d'écart ou moins) 10 points
victoire 20 points
grande victoire (plus de 250 points d'écart) 30 points.
En outre, le vainqueur tirait un bonus pour une unité, et un autre en cas de victoire par rupture.
Je jouais mes chinois, avec peu de cavalerie, et la présence de listes comme des sarmates ou des wisigoths ne m'inspirait pas confiance... La suite confirma mon pronostic.
Première partie : Ian Armistead et ses wisigoths.
Sa ligne au déploiement
Il aligne trois brigades de warband (3 infanterie et 1 cav), plus une petite force de tirailleurs.
Je joue comme une quiche, ma cavalerie ne bouge pas de la partie, je me fais arracher la tête par ses warbands.
Défaite avec rupture... Seule consolation, j'ai perdu des troupes pas chères qui ont bien machouillé les siennes avant de mourir, et l'écart de points n'est "que" dans les 200...
Ca part sévère, mais la bière aide à se refaire le moral.
Deuxième partie : Rick Priestley et ses romains impériaux
Ne cherchez pas ses figurines dans le commerce, elles ont été sculptées pour lui par les frères Perry et n'ont jamais été commercialisées. C'est cool de connaître les gens dans le métier... Regardez bien, il y a seize légionnaires par socle ! Au déploiement ça donne ceci :
Rick n'a qu'un tribun en plus de son général, et il a pendant tout le jeu de grosses difficultés à bouger tout le monde. Le choc des infanteries tourne à mon avantage, surtout que mes chars et cavaliers sont bien actifs.
Victoire ! J'ai joué contre Dieu et j'ai gagné ! Pinaise, je ne me sens plus de joie.
Troisième partie : Murray Palmer et ses carthaginois
Une partie géniale, ou mes archers et paysans arrètent une charge de warbands et d'éléphant (bon d'accord ils étaient à moitié en terrain difficile), avant de succomber sous le nombre. Mes chars martyrisent la cavalerie carthaginoise pendant qu'un détachement d'infanterie intercepte une tentative d'infiltration numide sur mon flanc droit.
Beaucoup d'action, flux et reflux, et au final un match nul : Murray gagne de 50 points tout pile.
Bilan de la première journée une défaite, un nul et une victoire ; c'est carrément mieux que la dernière fois
Dimanche matin, quatrième partie : Grant Tomas et ses arthuriens.
L'an dernier, il avait gentiment poutré mes sassanides. Il aligne la même liste qu'en mai 2006.
Encore une super partie. Les deux lignes se rencontrent au milieu de la table, et mes chars rebondissent sur sa cavalerie. Je me vois perdu, car après avoir torché les chars, ses cavaliers lourds avancent sur le flanc d'une brigade d'infanterie. Heureusement, ses cavaliers lègers se jettent sur mes barbares et se font renvoyer dans leurs 22 mètres. La contre attaque prend ses chevaliers de flanc et permet à mes piétons de tenir le temps que les renforts arrivent. Quand mon autre brigade d'infanterie monte à l'assaut, je lui roule dessus et il atteint la rupture en un tour.
YES ! Victoire par rupture.
Cinquième partie : Steve Cummings et ses Séleucides.
Une jolie armée de successeurs
Sa ligne pendant son premier tour
Au premier plan, sa cavalerie qui ne va pas tarder à connaître un destin funeste...
Une belle bataille ou je réussis tout ce que je veux. Mes chars et ma cavalerie sont sur mon aile droite (face à sa cavalerie donc), et se jettent sur lui en un tour ! Trois ordres passés dont le dernier à plus de 40 centimètres du leader, et boum ! Plus de cavalerie séleucide.
Il ancre ses archers et ses peltastes sur une colline en milieu de table, et avance ses phalanges avec difficulté, pendant que ses tirailleurs échangent quelques amabilités sans suite avec les miens dans un petit bois. Je perd mon écran en jetant mes tirailleurs sur ses lègers, pour les immobiliser et permettre à l'infanterie d'attaquer. Son aile gauche vole en éclats, et je sens bien que le pauvre Steve va se faire chier pendant la longue phase de combat qui s'annonce ; du coup je lance ma dernière brigade dans un assaut frontal sur ses phalanges. Comme je suis loin, mes gars arrivent en colonne au contact... J'ai alors 12 pauvres attaques et lui 21. Pendant que je volatilise son aile gauche, Steve met mes piétons sur orbite
. Bon match, que je gagne quand même d'environ 200 points
Trois victoires, une défaite, un nul, et cinq parties face à des adversaires de très bon niveau. Que du bonheur.
Au final, Andrew Clarke (au premier plan) est le vainqueur de la campagne, et son équipe composée de Clive McLeod, Steve Morton et Steve Cummings reçoit un trophée (des armes en plastique chromé kitchissimes)
Ian Davies obtient le titre de plus malheureux général, vu qu'il a été battu à chaque partie...
C'était vraiment terrible, et j'ai deux "nouvelles". Le première, c'est que le supplément médiéval n'est hélas pas pour "tout de suite", les rédacteurs désirant tester leurs règles et finaliser toutes les listes.
La seconde, c'est que certains joueurs anglais ont paru intéressés par une participation à la prochaine coupe Attila... Gilles, qu'est-ce que tu dis de ça ?
A vous les studios,
Eric.