Chronique de Guerre "Le Capitaine Ramon en Arabia"

Auberge « Au chat qui pêche », un soir de l’An 2496 du calendrier impérial.

A son habitude le vieux Capitaine Ramon (Prononcer Ramone) avait amené un jeune élève de l’École d’Artillerie Impériale dans cette sombre taverne. A son habitude il racontait les exploits des multiples campagnes qu’il avait fait au service de l’Empereur. Ce jour il narrait sa campagne en Arabia, sous les ordres du Général Mackensen lorsqu’à la tête de sa batterie d’artillerie, il eut à combattre la horde verte du Nob Djebé.
« Écoute Petit » dit le vieux capitaine au jeune homme qui s’endormait sous l’effet conjugué de la longue journée d’entrainement et des trop nombreuses pintes vidées durant la soirée, « Écoute » lui répétât-il en lui prenant vigoureusement l’avant-bras. « Mackensen qui me faisait confiance me convoqua pour m’expliquer ma mission. » le jeune homme fit un gros effort pour que son visage traduise un peu plus d’intérêt au récit. « Il me dit : Ramon, car j’étais un des rares capitaines qu’il appelait par son nom, Ramon tes canons seront l’artisan de la victoire. Tu dois tenir la passe coûte que coûte car je ne pourrai pas t’envoyer de renfort. Si cette chienlit passe, on est pris à revers et s’en est fini de nous! Tu comprends l’importance de tenir… Je t’avoue Petit que j’ai eu un sentiment de fierté et de peur en même temps… tu vois ce que je veux dire Petit. » … « -Petit tu dors ? -Non, non Capitaine » répondis le jeune homme affolé à l’idée de voir le capitaine ruiné sa carrière à cause d’une bière de trop. « Que s’est il passé ? » demanda t il presque timidement. « Ben je suis bien là, assis en face de toi Petit, mais putain, les trolls c’est du costaud. Djebé avait envoyé ses trolls pour contourner Mackensen, mais j’ai fait cracher mes bouches à feu comme jamais, mes gars rechargeaient les pièces à une putain de vitesse, que la fumée n’avait pas le temps de se dissiper avant la salve suivante. Je leur hurlais en permanence mes ordres pour que la cadence de tir ne faiblisse pas. Je suis incapable de te dire combien de boulet sont parti balayer la passe mais jamais de ma vie d’artilleur je n’avais vu ça. Quand tous les boulets ont été tirés, on a chargé les canons jusqu’à la gueule et on a tiré de la mitraille…. Jamais Petit, jamais le silence qui a suivi n’a été aussi lourd à écouter. On ne savait pas si nous vivions nos dernières secondes ou si la gloire nous attendait. Ce putain de rideau de fumée nous le cachais… Puis, petit à petit il s’est dissipé et imagine le tableau… » Le jeune cadet était maintenant complétement réveillé et la description minutieuse de Ramon lui permettais de voir exactement ce que le vieux capitaine avait vécu quelques années plus tôt.

La fumée opaque,

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Qui se dissipe lentement,

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Et ce qui restait des trolls…

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Oh, oh ! J'ai l'impression qu'il y a un socle de trolls qui a eu un accident de parcours, non ?

latribuneludique a écrit:

Oh, oh ! J'ai l'impression qu'il y a un socle de trolls qui a eu un accident de parcours, non ?

Non, le reste des figs sert à fabriquer les centaures-Trolls de mon armée de centaures


Gilles

Jolie mise en scène en tout cas !

latribuneludique a écrit:

Jolie mise en scène en tout cas !

Merci

Mouahaha, ouais, jolie mise en scène !

Les trolls peuvent-ils régénérer avec seulement des pieds ? Si oui, est-ce que cela double le nombre de troll originel ?