Hier soir, Vincent et moi avons eu l’occasion de renouveller l’experience précédente (des hordes de tirailleurs!), à savoir une bataille entre ses Parthes et mes Celtibères, 1200 points en bataille rangée classique.
Il a affiné son armée et aligne donc 4 régiments de cataphractes et 8 bandes d’archers à cheval, menés par un général, et trois subordonnés ( 2 x cd8 et 1 x cd7).
J’aligne la même armée que précédemment, à savoir 8 groupes de scutarii, 4 bandes de caetrati, 3 unités de cavalerie légère, 3 groupes de cavalerie combinée et une bande de tirailleurs montés, le tout dirigé par Viriato et 3 leaders.
Je gagne le tirage de départ et décide d’être défenseur histoire de
pourrir garnir le terrain. On tire le terrain au sort et on tombe sur un ruisseau (sur mon flanc droit), une rivière (sur mon flanc gauche) et un lac (sur mon flanc gauche aussi). Que d’eau ! Mais il y a aussi une rivière sur mon flanc droit et une colline douce sur mon centre droit, ainsi qu’une crête sur le bord de table côté parthe.
Le déploiement est standard. De mon côté, le centre est occupé par un écran de caetrati couvrant les scutarii, les cavaliers étant groupés en deux brigades, la grosse à droite et la petite à gauche.
Côté parfthes, les cataphractes sont séparés en trois groupes et espacés par des hordes d’archers à cheval.
En tant qu’attaquant, les Parthes ouvrent le bal, mais les ordres ont beaucoup de mal à passer et seule la brigade du centre fait mouvement.
En ce qui me concerne, cela va plutôt bien. La grande brigade de cavalerie fait mouvement derrière le ruisseau pour prendre à revers l’armée parthe toute entière (ils ont des cojones énormes, ces espagnols !).
Pendant ce temps, deux bandes de caetrati montent sur la colline suivis de 4 unités de scutarii, histoire de bien se placer avant de sauter à la gorge des parthes.
En face, la brigade centrale parthe arrive à portée de tir des caetrati sur la colline mais leur tir est quasi nul. J’empêche un caetrati de reculer au tir ce qui le rend confus pour garder la formation intacte.
Pendant ce temps, sur ma gauche, la petite brigade de montée fait route vers le centre gauche pour éradiquer les archers à cheval qui se sont avancés. La succession d’ordre est une réussite et de la cavalerie légère appuyée par de la cavalerie combinée charge des archers à cheval, pendant que les tirailleurs montés observent les évènements. Les archers à cheval sont d’abord repoussés sur le flanc des cataphractes, désorganisant les deux unités au grand dam de Vincent puis sont éliminés au second round.
Ne voulant pas laisser de répit aux parthes, ce groupe effectue une avance sur le flanc des cataphractes profitant de la confusion. Le premier round est laborieux mais réussi.
Le second est bien plus intéressant (pour moi) et voit la perte d’un élément de cataphractes ainsi qu’un bonus de poursuite supplémentaire, aussi je presse l’attaque en attendant le tour suivant.
Mais la contre-attaque parthe, faite de charges par initiative et d’une charge sur ordre, se fait sentir et une horde d’archers à cheval se rue sur le combat en cours.
Mes unités sont déstabilisées par une telle furie. Le résultat est sans appel, ma cavalerie légère est pliée et ma cavalerie combinée s’en sort à peine mieux. Heureusement, le peu d’attaques des archers à cheval fait qu’elle survit à grand peine.
Mais je ne suis pas en reste. Sur mon flanc droit, ma grande brigade de montés, sous les ordres de Viriato, fait le grand détour espéré, dépasse le bois, et se retrouve sur le flanc de l’armée parthe. Profitant de l’incurie du commandement parthe (pas plus de la moitié de l’armée n’arrive à manœuvrer et le général est une bille), la brigade charge le flanc d’une unité d‘archers à cheval et l’extermine. Mes cavaliers sont mal placés pour faire une avance sur une deuxième unité d’archers à cheval, aussi j’envoie une unité de cavalerie combinée sur leur front. Etant quand même considérée comme de l’infanterie, les archers à cheval peuvent esquiver, après avoir effectuer un tir meurtrier (perte d’un élément). Ils doivent néanmoins esquiver vers leur bord de table (ils n’ont jamais bougé depuis le début de la bataille). Cela me permet d’envoyer les deux autres unités (cavalerie légère et combinée) qui subissent encore un tir meurtrier. Les pertes au tir sont nombreuses mais je l’emporte de justesse au combat ce qui me permet d’éliminer encore une unité ennemie.
Sur le flanc gauche, j’envoie à la rescousse une unité de tirailleurs montés pour sauver ce qui reste de la cavalerie combinée qui se bat comme des damnés. Heureusement, je renverse la vapeur et j’arrive à balayer l’opposition.
Je me réorganise et je me trouve dans une position plutôt confortable. L’armée parthe est encerclée, il me reste peu d’unités à détruire avant la déroute et j’ai ramené le gros de mes forces, à savoir les 8 unités de scutarii. Je concentre le tir de trois unités contre une unité d’archers à cheval, en ne leur supprimant qu’un élément sans même faire de désordre(ce fut pratiquement le seul tir de la partie qui fit quelque chose, tirs parthes et celtibères réunis, et pourtant, il y avait 27 unités de tireurs sur la table).
D’autres tirs, sans effet, ont lieu contre des archers à cheval et des cataphractes.
Les Parthes, sentant leur dernière heure arrivée, n’hésitent pas à charger dans le tas. Les archers à cheval chargent en premier pour fixer les caetrati, et perdent un élément, suivis des catapghractes. Et les caetrati se font piétiner par ces derniers.
Le dernier élément d’archers à cheval avancent alors sur la ligne de scutarii, mais leur tir défensif l’élimine . Tentant le tout pour le tout, les cataphractes essayent d’attraper les scutarii, mais non seulement échouent dans leur tentative, mais l’unité accompagnée d’un leader perd un élément et se retrouve en désordre.
Au fond, une unité d’archers à cheval, entièrement encerclée, décide d’y aller en beauté et charge un élément de cavalerie combinée et l’élimine sans coup férir.
La réserve parthe arrive enfin à manœuvrer sous les ordres du général (un ordre sur la partie) mais avec un seul ordre ne peuvent rien faire. Après coup, je me suis rendu compte que j’ai encore oublié l’effet Viriato ce qui aurait arrêté la phase d’ordre adverse automatiquement.
Il reste une unité parthe à éliminer pour que l’armée déroute, et j’ai l’embarras du choix. Les cataphractes qui se sont avancés sont chargés de toute part, ainsi que l’unité d’archers à cheval en fond de table. J’engage tous mes chefs, et je choisis de commencer par l’élément de cataphractes qui est promptement dispatché.
Au final, j’ai perdu une cavalerie légère, une cavalerie combinée et demi et deux caetrati, sloit 195 points.
Vincent a perdu 5 archers à cheval, une unité de cataphractes et un subordonné cd 8, soit 465 points.
Marc