Bon, vu que le vaincu a déjà raconté la bataille, j'aurai du mal à dire n'importe quoi.
Mon aimable adversaire, Thierry, a amené ses Parthes, et juste ce qu’il lui fallait pour le budget. Il aligne les 6 bandes d’archers à cheval réglementaires, 4 régiments de cataphractes, les camelphractes, et de la milice avec une bande de tirailleurs à pied, deux groupes de miliciens et une groupe d’archers. Le tout commandé par un général parthe classique et deux subordonnés ( cd
.
Comme il joue déjà Indiens, et que j'ai joué pas mal les Maccabéens dernièrement, je prendrais autre chose. pas les Macédoniens, ils me semblent mal calibré pour affronter du Parthes (mais un jour, je le referais). Je doute qu’il apprécie de se retrouver face aux Celtibères (surtout vu ce que j’ai infligé à Vincent !), alors pour changer, je déploie des Grecs. 7 unités d’hoplites, une unité d’hoplites d’élite, 5 bandes de peltastes, une bande de hamippoi, un régiment de cavalerie lourde et un de cavalerie légère, commandés par le général et deux leaders.
Le terrain est relativement dégagé, avec côté parthe un petit lac sur son flanc droit, et d emon côté une colline douce et une colline escarpée sur mon flanc gauche, et un bois sur mon flanc droit.
Le déploiement est classique, mon infanterie lourde au centre, flanquée de peltastes sur la droite et de peltastes et des cavaliers sur la gauche.
En face, les cataphractes se placent au centre en un seul groupe, flanqués sur leur gauche par 4 bandes d’archers à cheval et sur leur droite par la milice, les camelphractes et le reste des archers à cheval.
Le Parthe ayant l’initiative d’attaquer, Thierry commence à donner des ordres de manière mitigée. Le groupe accompagnant les camelphractes avance en contournant le lac, l’utilisant pour protéger son flanc, pendant que la brigade des cataphractes avance droit elle pour menacer mes hoplites.
A ce moment, Thierry délaisse les chameaux en ne plaçant personne pour les commander, dans le but de se concentrer sur la milice.
De mon côté, cela avance pesamment, mais régulièrement, les pestates se positionnant en deux groupes chacun protégeant les phalanges hoplitiques.
Côté parthe, Thierry a beaucoup de mal à commander d’abord la milice, ensuite les archers à cheval sur sa gauche et bloque ainsi les cataphractes qu’il ne veut pas envoyer sans soutien.
Mes peltastes s’approchent des archers à cheval…
...mes hoplites suivent, et ma brigade montée… monté sur la colline douce pour prendre position avant de s’occuper des dromadaires adversaires.
Les archers à cheval parthes avancent enfin et se positionnent à portée de tir mais ce dernier n’a pour effet que de me bloquer mes peltastes.
Pendant que mon bloc d’hoplite de droite attends que les peltastes devant eux aient dégagé le chemin, ceux de gauche manœuvrent et prennent la colline douce dans le but de passer sur le flanc des cataphractes, pendant que les peltastes font écran.
Les problèmes de commandement parthes continuent, ce qui me permet de continuer mes manœuvres. Sur ma gauche, mes montés chargent les camelphractes et autres archers à cheval…
…sans la cavalerie lourde qui, par manque de place, droit manœuvrer vers le flanc ennemi. Malheureusement, les ordres ne passent pas jusqu’au bout et je doit me contenter de troupes légères. Heureusement, le combat se déroule bien pour le premier tour et je lui fait perdre des éléments d’archers à cheval. Mais c’est laborieux vu le peu de dés que nous avons.
Le lac, qui m’a empêché d’envoyer au combat la cavalerie lourde, l’empêche aussi d’envoyer des renforts.
Le combat se continue sur le tour suivant mais un revers provoque un match nul. Les troupes des deux camps vont ainsi se regarder et tirailler jusqu’à ce que je décider de charger tout en bloc,
éliminant coup sur coup les deux archers à cheval puis les camelphractes, me permettant de menacer le flanc de sa milice qui, tétanisée, ne régit pas. Alors, les hamippoi en profitent pour charger le flanc de la milice, mais coup du sort, s’empale sur les armes adverses. 3 touches partout, on perd chacun un élément et sa milice me fait face tout en s’approchant. Elle charge par initiative les hamippoi restant qui ne peuvent esquiver et les massacre.
Pendant, au centre, les manœuvres grecques surprennent à plus d’un titre le commandement perse.
Pendant que les peltastes protégeaient les hoplites, ces derniers contournaient par la gauche le bloc de cataphractes et deux unités d’hoplites, l’élite en tête, les chargent sur le flanc pendant que deux autres se dirigent sur la milice.
De plus, les peltastes se sont positionner pour assaisonner l’autre extrémité des cataphractes et provoquent la confusion chez l’une de ces unités.
Le premier round de combat se déroule très bien, repoussant de 8 cm l’unité en lui faisant perdre deux éléments. Les hoplites, plein d’entrain, contactent une seconde unité de cataphractes qui avait reculé pour laisser le passages à leurs malheureux confrères.
Malheureusement pour moi, le combat suivant fut catastrophique, et ce fut moi qui recula (no comment) avec des pertes.
Le tour suivant ne fut pas mieux, et je perdis ainsi mes deux unités d’hoplite sans même lui retirer un élément, puis une troisième unité. Thierry commit alors l’erreur de réorganiser ses cataphractes sur le front de ma quatrième unité ce qui lui a permit de refluer rapidement vers l’arrière.
De toutes façons, elle était perdue à terme, car elle fut finalement chargée par des cataphractes qui prirent quand même leur temps pour cela et perdirent un élément.
A ce moment, commença un véritable ballet avec mes peltastes (et mes hoplites) qui s’infiltrèrent tant qu’ils pouvaient sur les flancs des cataphractes et des archers à cheval, les prenant de flanc, les épuisant, parfois soutenus par les hoplites, détruisant une puis deux unités de cataphractes. Les Parthes assistaient impuissant à la destruction systématique de leur armée, et les subordonnés tombaient l’un après l’autre.
Enfin, après que le général parthe se soit réfugié auprès de la milice, trois unités de peltastes chargent de front, de dos et de flanc la dernière unité de cataphractes et l’anéantit, mettant en déroute l’armée.
Total des pertes : 915 points pour les parthes, 300 points pour les Grecs.
Si les pertes parthes sont si élevées ( les ¾ de l’armée), c’est que Thierry a pris ce qu’il avait sous la main et cela a donné une armée où il y avait autant de tirailleurs que de core units. Les archers à cheval rapportaient plein de points sans provoquer la déroute. Et les deux subordonnés éliminés ont ajouté des points supplémentaires.
Encore merci à Thierry pour cette partie pleine de rebondissements.
Marc