Therry a eu la gentillesse de m'accueillir pour une rencontre historique.
Après nous être creusés sur les armées qu'il était le plus historique de faire se rencontrer, nous nous sommes mis d'accord sur une confrontation Gaulois/Parthes
Donc, côté Celtes:
* Vercingétorix
* 2 leaders
* 3 cav lourdes
* 2 tirailleurs montés
* 2 tirailleurs
* Plein plein plein de warband gauloise
BP10
Côté Parthes:
* Suren
* 3 leaders
* 3 cataphractes
* 10 archers montés
BP7
Les Celtes sont tranquille en train de se biturer à la Cervoise tout en fumant des champipi offerts par leurs potes druides, lorsqu'ils voient un nuage de fumée s'élever à l'horizon. Les éclaireurs reviennent hilares: un petit groupe de cavalier au look ridicule prétend leur disputer leur forêt. Ils sont fous ses Parthes!
Positionnement initialBon, tout le monde se met en ordre de bataille et les gaulois chantent à tue-tête pour fêter cette nouvelle partie de rigolade. Voilà ce que ça donne:
Tour 1Comme ils trouvent qu'il fait un peu froid dans le grand nord, les Pathes ne perdent pas de temps et commencent en premier, espérant en finir rapidement.
Les Parthes décident de déporter l'affrontement sur leur aile droite, loin de ces maudits bois enchantés où leurs montures refusent d'entrer et de cette cavalerie légère qui peut les attraper. A leur tour, les Gaulois avancent, en rythme au son des bardes.
Tour 2Les Parthes continuent à se déporter à droite et criblent de flêches l'infanterie et la cavalerie des gaulois qui, pris au dépourvus, cessent de chanter et s'enfuient à toute vitesse dans une confusion totale. C'est tendre en fait le Gaulois
La brigade d'archers sur l'aile gauche refuse de suivre. Elle fera de même pour tout le reste de la partie, sauf une fois sur un malentendu. Et oui, c'est ça de goûter aux champipi des Gaulois...
Les gaulois commencent sur le flanc droit une loooongue manoeuvre de contournement qui leur prendra encore 5 tours
Pendant ce temps, la cavalerie lourde, impatiente, fonce aveuglément sur un tas d'archers montés qui ont l'air très tendre. Mais ils déchantent très vite. Lorsqu'ils arrivent enfin à la colline où se tenaient les archers, après avoir essuyé une pluie nourrie et meurtrière de flèches, l'ennemi à disparu
Mais pas les flèches qui continuent de pleuvoir
Les cavaliers gaulois sont éparpillés, confus, et perdent des éléments.
Bilan du tour, 4 unités de gaulois confus, dont toute la cav lourde, qui est d'ailleurs dispersée. Finalement ils savent s'amuser les Gaulais se dit Surent
Tour 3Les Pathes sont un peuple poli. Ils acceptent toujours un cadeau. Les cataphractes chargent donc obligement la cav lourde gauloise confuse et esseulée restée au milieu du champs de bataille. Plein de reconnaissance, les gaulois se laissent massacrer sans la moindre résistance. On se souvient d'un léger air surpris dans leurs yeux avant de mourir, peut être pour dire "tient donc, c'est rudement dur ce truc en métal qu'ils ont mis partout sur leurs chevaux et leurs cavaliers"??? De leur côté, les archers montés avancement prudemment à portée de tir de la ligne d'infanterie et continuent de semer la mort et la destruction. La routine quoi...
Les gaulois sont consternés: les chants et les peintures de guerre ne les rendent donc pas invincible!!! Il faut chanter plus fort! Non, il faut boire plus! Les avis divergent, et cela se règle aux poings. Trop occupés à se foutre sur la g***le, ils n'entendent même pas les ordres qu'on leur crie. Mis à part pour ceux qui sont à côté du brillant Vercingétorix, qui durant toute la bataille saura se faire entendre des plus récalcitrant.
Tour 4Suren avance encore prudemment pour reformer la ligne et garder l'ennemi à portée de flèches, réfrénant ses cataphractes de charger trop tôt. Le ciel (de métal) tombe sur la tête des gaulois, qui perdent deux nouvelles unités. Et oui, les warbands, quand elles commencent à courir, on ne peut plus les arrêter
Vercingétorix tient conseil avec ses chefs de guerre et conclu que leur approche stratégique était mauvaise. Ces étrangers qui refusent le corp-à-corps, manient l'arc et se cachent dans des boites en métal manquent d'honneur; mais par les Dieux, ils représentent une vraie menace! Ne sachant trop quoi faire d'autre, le chef des gaulois reforme brillamment la ligne, sauf pour les tirailleurs montés qui sentent bien qu'on va les envoyer au casse-pipe pour attraper l'ennemi, et qui se disent qu'ils sont plus en sécurité de leur côté du champs de bataille. Une conviction qui ne les quittera pas de toute la partie. Et oui, seul Vercongétorix aurait-pu les faire changer d'avis, mais il était trop occupé ailleurs.
Tour 5Opportuniste, Suren enchaîne les ordres pour avancer ses troupes à moins de 20 toises(cm) des lignes ennemies. Il sait que cela rendra les troupes nerveuse et promptes à désobéir. Cela ajouté à la confusion qui règne et à l'éparpillement que cause le déluge de flèches devrait, il l'espère, briser définitivement les gaulois. La manoeuvre se déroule à la perfection, et une nouvelle volée de flèches sème la mort et la confusion. Les derniers lambeaux désorganisés de la cavalerie gauloise sont éliminés.
Vercingétorix continue les grandes manoeuvres pour reformer la ligne. Il espère pourvoir ainsi repousser les Parthes assez loin pour les faire fuir.
L'effet visuel est de plus réussit, mais pour ce qui est de l'effet militaire... hum, comment dire...
Tour 6Toujours aussi polis, les Parthes chargent les gaulois restés gentiment à l'avant du reste des troupes.
Sans surprise, les cataphractes y vont les premiers. Plus surprenant, deux unité d'archers galvanisés par un subalterne chargent une unité de gaulois pas trop amochée. Les archers achèvent leur ennemi en deux temps trois mouvement et en profitent pour glisser dans le dos de la brigade déjà aux prises avec les cataphractes. L'effet est immédiat: encerclés les gaulois paniquent et sont taillés en pièces sans même égratigner les boites de conserve Parthes.
Se sentant abandonné par les dieux, les gaulois refusent tout net la majorité des ordres.
Ca sent le sapin...
[Dernier tour]
Dans leur lancée, les cataphractes s'abattent irrésistiblement sur l'aile gauloise qui vole en éclat au premier contact.
Le reste des gaulois se disent qu'ils seraient beaucoup mieux à faire un banquet peinard très loin d'ici et prennent la poudre d'escampette.
Fin de la partie.
Les gaulois sont breakés.
Les Pathes ont perdu en tout et pour tout 2 socles d'archers.
Une vraie boucherie