En ce 24 décembre, Vincent et moi avons eu l’occasion de nous faire une petite partie de WMA, à 1200 points.
Vincent déploie 4 légions, 4 foederati, 4 tirailleurs, 2 cavaleries lourdes et un tirailleur monté.
Je déploie 8 hoplites dont une d’élite, 5 peltastes dont un hammipoi, 2 tirailleurs, une cavalerie lourde et une cavalerie légère.
Les deux armées se rencontrèrent le long d’un fleuve, sur un terrain plat parsemé de forêts et de bois, ainsi que d’un marais en son centre.
Vincent place ses légions au centre, flanquées de foederati sur leur gauche et de la cavalerie sur la droite.
Je place mes hoplites au centre et à droite, ma cavalerie à gauche, le tout derrière un grand écran de tirailleurs.
Je suis attaquant, et je commence mes mouvement par avancer tout droit mes hoplites du centre et l’écran de tirailleur centre et droit.
Vincent, profitant du bonus de warband des foederati, les fait manœuvrer rapidement entre le fleuve et le bois pendant que des tirailleurs investissent le bois sur leur flanc gauche.
Après mure réflexion, je décide de porter tout mon effort sur ma droite, espérant me débarrasser des foederati, le plus vite possible, car c’est la partie la plus faible de l’armée romaine.
L’armée romaine avance comme un seul homme et toute l’armée se retrouve comme à son déploiement, mais bien plus proche de mes troupes. Les foederati, sentant la menace peser sur eux, se réfugient dans le bois.
Je continue à me masser sur la droite, laissant des tirailleurs et la cavalerie sur mon flanc gauche pour le protéger.
Après que mes hoplites se soient bien massés sur la droite, les tirailleurs romains, dont certains profitent du soutien de legionnaires, s’avancent pour une confrontation de tirailleurs.
Et la bataille commence maintenant, par une charge de nombreux tirailleurs romains sur leurs homologues grecs. Avec les soutiens des légionnaires, je perd le combat, honorablement certes. La défense acharnée des peltastes provoque quand même moult confusion dans le rang des hoplites derrière eux (ils n’étaient pas en position de soutien), mais les romains, manquant de troupes lourdes pour la poursuite, stoppe le combat non sans avoir éradiqué 2 unités de peltastes.
Et pour couronner le tout, la cavalerie lourde romaine fait mouvement pour contourner mon flanc par derrière le marais, menaçant plus rapidement que prévu ma cavalerie.
Je contre-attaque à mon tour avec d’autres peltastes au centre et me débarrassent de quelques tirailleurs.
Et j’en profite pour lancer quelques hoplites sur des foederati en position de faiblesse.
Voyant que les légions sont toutes proches, inutile de rompre le combat, je sais que perdrais cette unité d’hoplites, autant qu’elle achève une unité romaine. Malheureusement, la proximité des peltastes va les condamner à court terme.
En fait, j’ai besoin d’un des deux résultats extrêmes suivants. Soit mes hoplites se font éradiqués au premier round, soit je le gagne. Dans le premier cas, cela ne donnera comme option à Vincent que d’avancer sur des tirailleurs qui vont esquiver, ou de se replier. Sinon, par le jeu des poursuite, je vais subir nombre de contacts incidents qui vont me scotcher mes peltastes qui sont en plus mal déployés.
Et c’est malheureusement le pire résultat qui se produit, vu que je survis en perdant le combat.
Mes hoplites ne sont pas éliminés et ne gagnent pas, et la poursuite permet à Vincent de me contacter les peltastes qui vont être éradiqués sans faire de dégâts en retour.
La suite du massacre des peltastes.
Repositionnement des légionnaires dans le marais.
Et plus sur la droite, les Romains remettent cela, et éliminent une autre unité d’hoplite sans soutien.
Devant les yeux ébahis des spartiates, d’autres hoplites se font massacrés par les romains.
Là, Vincent s’en donne à cœur joie en lançant une charge furieuse contre le dos de ma cavalerie légère, sur mon flanc gauche, qui est de plus en plus au centre.
L’autre unité de cavalerie lourde romaine n’arrive pas à charger, mais se repositionnent pour assister au massacre.
Mais le combat ne fut pas à la hauteur de ses espérances, et, non seulement il ne m’élimine aucune élément, mais on termine sur un match nul !
Je ramène ma cavalerie légère vers l’arrière, mais malheureusement, pas suffisamment pour qu’elle menace sérieusement les cavaliers lourds romains, qui en profitent pour charger ma cavalerie lourde dans le dos.
Et là, pas de bol pour moi, ma cavalerie est éliminée et la sienne se repositionne pour le grand final. Sans jeu de mot, ça sent le sapin pour moi.
Et hop, un petit tirailleur pour la route (bizarre un commandant romain fantomatique).
Et hop, un petit hoplite.
Voilà qui conclue notre bataille par une déroute grecque contre une armée romaine menée par main de maître.
Bila, j’ai perdu, 3 hoplites, 1 hoplites d’elite, 1 hammipoi, 4 peltastes, la cavalerie lourde, 2 tirailleurs, soit 570 points.
Vincent a perdu 2.5 legions, 3 milices et deux tirailleurs, soit 345.
Belle partie qui fut disputée jusque vers la fin.
Marc