Bon à mon tour.
Le WE a commencé par un voyage entre Paris et Limoges Super agréable en compagnie de 3 compères aux styles différents mais très très sympa. J'ai appris à vous connaitre mieux durant ce WE et j'ai passé de super moments. Merci pour ce que vous êtes.
L'arrivée à Limoges augurait que du bon. Arriver dans un endroit où l'on, connait pas beaucoup de monde et où l'on est accueilli chaleureusement et amicalement est toujours sympatique... (le premier qui dit que je suis fleur bleue dans ce début de post, je lui envoie une plaquette de cataphractes dans le visage
)
Ensuite le tournois.
Tout d'abord, une reflexion générale sur les tournois. Je suis de ceux qui, à tord ou à raison, trouve que Warmaster n'est pas un jeu de tournois mais plutôt de rencontre. Et, en laissant vaquer mon imagination, je me suis laisser aller à rêver d'un WE rencontre Warmaster où chacun viendrait avec la/les armées de son choix. et par tirage au sort rencontrerait d'autres joueurs dans 4 parties de 3 à 3h30.
A l'issue de chaque rencontre, chaque joueur remplirait une feuille de notation sur son adversaire selon différents thèmes :
La qualité de la peinture de l'armée adverse, le challenge de l'adversaire en évaluant si sa liste est optimisée ou pas, la convivialité de la partie, le fair play, le respect des règles, la longueur de sa barbe, etc... Bref, tout un tas de critères complètement subjectif, qui n'aurait pour but que d'établir un classement à la fin pour répartir des lots.
Bon, voilà, je vous laisse là avec mes reflexions et continue sur le WE dernier.
Tout d'abord, un grand merci à Stéphane et aux membres de son club pour l'organisation. Merci aux dames pour le repas très gouteux du dimanche midi.
La généralité du tournois :
J'ai aimé :
Jouer, le classement favorisant l'offensive, le lieu.
J'ai moins aimé :
5 parties, c'est trop (ou alors en faire 3 le samedi et 2 le dimanche). pour le WAF, il est important de rentrer à la maison avant le coucher des enfants le dimanche soir, et là, je suis arrivé à 22h. Mais bon, faire un déplacement implique des sacrifices
.
2h30 par partie, trop court pour les armées qui ont besoin de "travailler" l'adversaire.
En particulier :
Je me suis rendu compte que nous étions beaucoup (trop ?) à avoir une connaissance de la règle assez approximative et, comme nos approximations ne sont pas aux mêmes endroits, on perd du temps à se poser des questions sur ce qui est légal ou pas... Et ça arrive souvent à des moments clés... Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai décidé de me replonger dans les règles. d'autant que c'est plus facile maintenant que Marc en a fait une traduction de qualité (Pour la promo Marc, le chèque est à faire à mon ordre
).
Mes parties maintenant :
1- contre Pascal et Charlemagne.
Après un début de jeu catastrophique où je rate beaucoup de jets, y compris d'attaque et de sauvegarde, je me fais pratiquement défoncer l'aile droite avec sa cavalerie. J'encaisse, je laisse passer l'orage et finalement, j'arrive à prendre le dessus grace à mes tirailleurs qui cassent son organisation et me permet de croquer ce qui est à porté avec ma cavalerie et les lanciers à portée. Je gagne par break.
2- contre les romain de Dominique (charietto ?)
Le début de partie est assez simple, je sais que mon salut est dans la prise de sa cavalerie. Ses légions me paraissent infranchissables et je laisse volontier mes lanciers en arrière tandis que je travaille sa ligne avec mes tirailleurs. Pendant ce temps, sa cavalerie fait des allé retours entre le gauche et la droite derrière sa légion. Je fais de même avec ma cavalerie, pour le suivre. Je fini par l'accrocher tandis que sa légion arrive en ordre dispersé sur mes lanciers. J'ai effectivement eu de la chance aux dés à des moments clés. Je fini par le grignoter et lorsque le gong retentit, il n'est qu'à un socle (2 touches) de la rupture. Un tour de plus et il breakait.
3- contre Stéphane, avec aussi des romains et des légionaires.
Même analyse que la veille. fixer sa cavalerie et désordonner son mur de légions. J'arrive à attraper sa cavalerie lourde soclée large avec mes deux cavaleries soclées choc. Je me dis en toute logique je passe en deux rouds et je peux faire une avance sur l'aile de sa légion. Que neni. Sa cav lourde résiste... stéphane jubile... je reste zen, ce sont les aléas de la guerre... Le reste de la bataille se résumera à un affrontement d'infanterie, il ne tombe pas trop dans le piège de fonceer sur les tirailleurs avancés au risque de casser sa formation et mon armée break logiquement.
3- contre les Samouraï de Wilfrid.
Alors là, je regarde sa liste et je me dis que je vais passer un sale quart d'heure. D'autant que Vincent, qui a lui aussi des Romains Tardifs, l'a pulvérisé la veille sur une erreur grossière. Je me dis, "le gamin, il fera pas deux fois même erreur". J'arrive à fixer sa ligne d'archers en face de mon infanterie planquée dans les bois. de ce coté là ,ça se passe bien. sur l'aile par contre, je suis face à sa cavalerie avec mes deux légères, que j'envoie en pature pour le désorganiser, suivie par les tirailleurs à pieds. Pour l'anecdote, j'ai réussit avec deux tirailleurs à prendre une unité de cav lourde en sandwitch de la mort qui tue. En un round, je gagne le combat et anéhanti la cav lourde avec deux socles de cav légère et 3 socles de tirailleurs à pied. (une bizarrerie du jeu). Il arrive à me défoncer ma cavalerie lourde avec quelques charges bien placées. Au dernier tour, il me fait sortir de la table deux unités de lanciers. Jet de dé pour les deux. 1 et 2. l'une est morte, l'autre est "en attente" mais comme c'est la fin de la partie, elle est considérée comme tuée... du coup mon armée break.
Juste une remarque wilfrid, si tu me lis, lorsque tu bouges tes unités, en phase de mouvement, ne repousse pas les autres qui se sont déjà déplacées, et ne réarrange pas les unités en fin de phase. D'autant que quelques tours plus tards on s'est demandé si une de tes unités était sur mon flanc parqu'il y avait un doute de 2 millimètres. Moi, perso je m'en fout parce que ça me permet d'utiliser ma règle préférée du jeu (1,2,3 elle est sur le flanc, 4,5,6 elle ne l'est pas : jette un dé!!!), mais ça pourrait en irriter certains autres
. Je salue ta venue et ton implication dans le jeu. Vive le relève
5- Partie contre Philippe et ses Normands.
Une autre personnalité que j'ai découvert ce WE. C'est l'un des deux boss "d'aide de camps", vou savez, ceux qui font des tapis de jeu en latex et des décors... on se posait la question de la qualité, ce que j'ai vu présage des tables de folie pour le futur. Ils ont choppé un super processus pour nous faire de fantastiques plateaux de jeu... Après cette page de pub, je reviens sur la partie.
On aligne nos armées classiquement, infanterie au milieu et cav sur les ailes. si ce n'est que moi, je n'ai qu'une aile de cavalerie. Du coup, je lance mes tirailleurs à pied sans les broussailles pour le retarder et lui donner des proies faciles. Ma cavalerie lourde mange ses chevaliers que je prend de flanc. Il charge ma ligne de lancier et rebondit dessus. A oui, à Warmaster, à peu prêt une fois sur .. une, la cav choc 3/3/5+ rebondit sur de l'infanterie 3/3/5+ soutenue avec une ligne plus large. bref, la partie ce solde par un nul très favorable pour moi.
Voilà, j'ai passé 5 parties passionnantes ou pour la première fois, je jouait une armée dite "régulière", avec du commandement, des troupes à peu prêt tranchantes mais avec un BP très faible (5). J'ai testé les cataphractes que j'ai joué en support d'infanterie sur l'aile opposée du reste de la cav. Ca a bien marché et a un effet psychologique non négligeable sur l'adversaire. Globalement, mon armée avait besoin de plus de temps pour aller chercher le break chez l'adversaire. Il me fallait "travailler" au corps mon adversaire avec les tirailleurs avant de frapper. Aller de suite au combat avec un BP si faible, ça aurait été du suicide.
Pour finir, un grand merci à tous. Vive Warmaster et à bientôt pour d'autres aventures.