Allez, je suis sûr que vous réclamez à corps et à cri un autre compte-rendu de bataille ?
Non, et bien tant pis pour vous, en voilà une autre !
Dans la série, on continue de voir comment se comportent les éléphants new age, voilà donc une ‘petite’ bataille qui mit en scène à nouveau mes Indiens. En face, des romains tardifs fraîchement et superbement peint. Par qui me demanderez-vous ? Ben, mon adversaire a requis l’anonymat vu son résultat. Aussi, pour préserver son intimité, nous l’appèlerons XX-C, ce qui est normal vu qu’il joue romain.
Je disais ‘petite’, car il n’y avait que 1100 points sur la table mais la partie a dure 3 bonnes heures.
Un vent sec et chaud soufflait sans discontinuer près d’un village en ruine, si vieux que son nom même s’était perdu au fond des âges. Mais malgré cela, la vie n’avait pas complètement disparu de cet endroit. Et tout particulièrement aujourd’hui, alors qu’un nuage de poussière anormalement grand s’élevait à l’est.
Cette poussière ne pouvait passer inaperçu et bientôt, les premiers échos d’une armée d’invasion se firent entendre. Les rumeurs les plus folles circulaient, que ces étrangers, encore jamais vus dans le coin, portaient de lourdes cuirasses de métal, et il paraîtraient même que certains contingents n’avaient même qu’une lointaine apparence humaine…
- Comment cela une ‘lointaine’ apparence humaine ? Ce sont des humains ou pas ?, demanda Porouj à son éclaireur favori, Patatipatata.
- Ben, je ne me suis pas approché de très près, mais suffisament pour dire que leurs étendards ne ressemblent à rien de connu…
- Oui, bon, t’es pas spécialement fort pour les langues étrangères, non ?
-… que leur peau est très blanche…
- oui, bon, après un long trajet dans la poussière.
-… et ils ont même des oreilles pointues !
- Quoi des Vulcains !?!?
- Euh non, répondit Patatipatata d’un air incertain, ils ne seront créés que dans quelques siècles. Non je crois qu’ils viennent d’une lointaine région, très à l’est d’ici, qui s’appellerait Aquitaine…
- Des ELFES d’AQUITAINE !!!!, s’écria Porouj (désolé François, je devais la placer ; désolé XX-C, fallait pas les amener).
- Oui, la rumeur voudrait que les envahisseurs manquaient de soldats chez eux et…
- Oui, bon, ça va, je me passe des détails. Il faut réunir une armée, le modèle standard, avec option éléphants et chars légers larges.Et après avoir rassemblé tout ce beau monde, composé de 4 régiments d’archers, 3 régiments de lanciers dont un de la garde féminine (Raaahhh, ces femmes !!!), 3 bandes de javeliniers légers, 2 régiments de cavaleries, 3 groupes d’éléphants, un régiment de chars lourds et un régiment de chars légers et que… (mince j’en étais où…) ah oui, que cette armée se déploya aux abords d’un village en ruine si vieux que son nom, euh… enfin, vous savez, face à l’armée romaine de XX-Ccomposée (vous me dites si la phrase est trop longue, c’est cela, respirez, c’est bon, vous pouvez reprendre) de 4 régiments de lanciers, 4 régiments de milices, 4 bandes de tirailleurs (c’est quoi cette manie du 4 ???), 2 régiments de cavalerie lourde, et une bande de tirailleurs montés.
Et ces deux armées se postèrent avec le village sur le flanc, gauche pour les Indiens, droit pour les Romains. Plus au centre du champ de bataille se trouvaient une colline surplombant un petit lac, et plus loin, une forêt bordant un marais non loin d’une rivière.
Bon, finalement, autant que vous voyez la photo suivante, elle explique tout :
Après les banalités d’usage, la partie commence. XX-C est l’attaquant, et envoie –doucement- sa brigade de cavalerie passer le lac…
…suivie par l’écran central de tirailleur, histoire de déblayer le chemin pour l’infanterie lourde. Et c’est tout !
De mon côté, tout le monde avance gentiment, sauf les chars qui décident de voir comment la bataille peut se dérouler sans eux.
Chaque brigade d’archers se dirige vers son point de fixation, la colline à gauche et le marais à droite, pendant que les éléphants et l’infanterie s’engouffrent dans l’espace entre ces deux reliefs. La cavalerie suit gentiment les archers.
Bon, le tour romain est pas terrible, y’a juste l’infanterie lourde qui avance pour rattraper les tirailleurs du centre, pendant que les tirailleurs de la gauche romaine investissent le bois et le dépassent pour se mettre aux abord du marais..
Ah, enfin, les chars avancent et se positionnent sur la gauche des tirailleurs…
…pendant que l’aile d’archers/tirailleurs se dirigent vers le marais avec l’intention d’en découdre avec les tirailleurs romains.
Et les premiers tirs font des dégâts sur des tirailleurs qui ont eu la mauvaise idée de quitter le couvert du bois et qui sont refoulés au loin.
L’avancée indienne fout une trouille terrible à la cavalerie romaine qui se replie derrière le lac et passe même derrière l’infanterie qui se sépare en deux.
Voilà une photo de la situation globale à ce moment.
Voyant son flanc gauche menacé, XX-C fait glisser son infanterie vers le bois en prenant quelques mesures défensives.
Et pendant ce temps, les chars indiens opèrent le début de leur opération de contournement en dépassant la colline.
Et la brigade d’archers gauche a atteint son objectif, à savoir occuper la colline tout en s’orientant vers le centre qui grouille de cible romaines pendant que la cavalerie continue à glisser vers le centre pour faire la jonction avec les éléphants.
Et après l’apéritif qui eut lieu dans le marais, voici le plat de résistance avec une charge brutale des cavaliers romains sur la fine ligne d’archers surplombant la colline.
Mais les archers sont équipés de flèches de la toute dernière génération, des perce-blindage, et leur arcs ont des instruments de guidage laser, car pour 4 tirs, j’obtiens 4 touches (et l’élimination d’un élément de cavalerie romaine), et XX-C commence à se lamenter à juste titre. Si le combat se déroule moyennement, j’emporterai cette première mêlée.
Et l’infanterie romaine continue de progresser doucement en longeant les bois, dans une formation rappelant étrangement la tortue romaine.
Et l’infanterie romaine d’assister impuissante à la future débandade de la sa cavalerie, pourtant réputée. Le combat se déroule moyennement des deux côtés, à savoir que comme on s’y attendait après le tir, la cavalerie perd le combat en emportant un élément d’archers.
Mais la contre-attaque ne se fait pas attendre et le bloc de cavalerie se prend une charge sur chaque flanc. Et comme si cela ne suffisait pas, Porouj envoie une unité de tirailleur appuyer cette prise de flanc, et éventuellement protéger ces unités par la suite.
Bon, on vous passe les détails, mais les deux cavaleries sont massacrées au prix d’un élément d’archers.
Pendant, ce temps, à ma droite, mes archers progressent dans les bois et repoussent les tirailleurs qui s’y terraient pour menacer l’infanterie romaine, appuyés par les éléphants qui semblent semer l’indécision dans les rangs romains.
La cavalerie indienne se déploie attendant de pied (ou plutôt de sabot) ferme l’infanterie romaine.
Les tirailleurs qui assistèrent la prise de flanc de la cavalerie servent ici de défouloir à l’infanterie romaine qui la fixe par une charge de tirailleur sur le flanc avant de taper fort frontalement.
Le premier choc se passe bien pour les romains, éliminant deux éléments de mes tirailleurs, mais, retirant l’infanterie lourde de la mêlée, les tirailleurs romains échouent lamentable à exterminer ce qui restait d’indiens. Qui en profitent, aidés de la cavalerie, pour se débarrasser de leurs homologues.
La ligne d’archers sur ma droite continue sa progression en repoussant facilement les tirailleurs romains…
… ce qui déclenche la fureur d’une unité de lanciers lourds romains qui chargent des archers en lisière de forêt.
Mais comme le reste, la charge échoue misérablement, les archers indiens les poursuivent mais la poursuite se passe mal et tout le monde fait marche arrière pour panser ses plaies, chacun ayant perdu deux éléments en tout.
De retour au centre, à nouveau des représailles de l’infanterie romaine contre la cavalerie indienne.
Et voilà la situation globale à ce moment
Bon, pour une fois, le combat se déroule bien pour XX-C, et la cavalerie, contre toute attente, est exterminée.
Si rapidement que l’infanterie se retrouve derrière le flanc des éléphants.
Plus à gauche, une autre charge combinée infanterie et tirailleurs montés contre mon autre cavalerie se déroule tout autrement.
Malgré le soutien d’infanterie, les tirailleurs se font massacrés aussi sec ce qui ajoute au désespoir romain.
La brigade d’éléphant étant menacé, on disperse un peu tout le monde, d’abord par une charge d’infanterie sur les tirailleurs, puis par une superbe manœuvre d’une partie des éléphants (deux ordres d’un subordonné avec ennemi à proximité) qui malheureusement ne permet que de passer derrière le flanc de l’infanterie romaine sans la charger.
Et le reste des lanciers qui avaient raté leur charge se sentent vraiment seul entourés comme cela, malgré la présence de la garde féminine pourtant très accueillante (Rooohhh).
Ben voilà, les romains vont goûter au steak d’éléphant et pulvérisent cette unité.
Se sentant seuls, donc, ces survivants d’une unité de lanciers romains se disent qu’ils devraient profiter du repos du guerrier tout de suite. Dans les bras de la garde féminine !
Et, un peu jaloux, le général romain se dit qu’il devrait aussi en profiter, surtout qu’elles ont l’air aussi nombreuses qu’avenantes.
Mais ces donzelles ont décidé de ne pas se laisser faire et massacrent aisément tout ce beau monde, ce qui provoque la déroute de l’armée romaine, plus déconfite que jamais…
Ah, au ait, vous vous demendez surement ce que sont devenus mes chars?
Non?
Bon, tant pis, je vous le dis quand même. Ben, ils ont terminé leur manoeuvre d'encerclement dans l'indifférence générale et une fois arrivé dans la zone de déploiement romaine, ont attendu que la partie se termine gentiment...
Bon, cette bataille avait pour raison d'être, en ce qui me concerne, de tester les éléphants contre de l'infanterie lourde. Mais vu qu'ils ont servi uniquement de cible à une infanterie romaine revancharde, on n'a pas eu de véritable résultat. Mais XX-C me disait qu'ils ont surtout eu comme effet de créer une menace qu'il ne fallait pas prendre à la légère.
Marc