Voilà une compte-rendu de bataille (oui encore un, si vous en avez assez, dites-le… vous ne dites rien ?
Alors je continue
), entre les Indiens de Jérôme et mes Maccabéens, 1300 points. Une nouvelle édition d'une bataille similaire, mais...
Pour l’occasion, nous avons utilisé mes propositions sur les tirailleurs, censées réduire leur impact sur le jeu. Un * indique quand ces règles sont utilisées.
Le tirage du terrain est assez atypique (je tire deux fois un bord de mer, mais on s’arrêter à un, n’est-ce pas), il y a un marais sur mon flanc gauche, le bord de mer sur la droite, un fossé sur le flanc gauche de Jérome, et un bois sur le flanc droit de Jérome.
Je déploie une gros bloc d’infanterie sur mon flanc droit soutenu par deux tirailleurs montés, car en face se trouve une brigade de chars indiens, deux légers et un lourd.
Un bloc d’infanterie imposant lui aussi et incluant les archers se déploie sur le centre.
En face, une longue ligne d’archers soutenus par des lanciers et un groupe d’éléphants.
Enfin, je place mes cavaliers lourds et des tirailleurs montés sur mon flanc gauche en face de sa cavalerie soutenue par des tirailleurs.
Je vais commencer par mon flanc droit, qui sera plutôt autonome dans la partie.
Donc, alors les chars indiens manœuvrent dans un goulet d’étranglement entre le bord de mer, un fossé et un grand étang,
mon infanterie peine un peu et avance de manière morcelée. Normal quand on est commandé par un chefaillon (cd 7).
Une brigade s’avance ainsi seule et se retrouve à distance de charge des chars. Un char léger charge de front l’écran de tirailleurs qui protégeait cette brigade et qui profite de sa position tactique* pour fuir à travers l’infanterie moyenne qui s’est déployée en 3 colonnes. Le char léger décide de rebrousser chemin* et laisse la place aux autre chars qui chargent l’infanterie maccabéenne de front. La distance de charge et le manque de place fait que seul un élément de char lourd contacte mon infanterie.
Malgré les soutiens, l’infanterie est bousculée et recule sous le poids de l’attaque indienne. Les chars lourds en profitent pour encercler l’infanterie et pulvérise une infanterie sans coup férir. Par miracle (pour moi), le combat se termine sur une égalité et on se repositionne.
Et, à ce moment, s’engage une série de combats, charges et contre-charge, entre mon infanterie et mes tirailleurs montés et ses chars.
Je commence par être chanceux aux ordres en envoyant les tirailleurs montés sur le flanc des chars lourds, dos à la mer. Avec les tirailleurs à pied et une unité d’archers qui s’est redéployée par esquive par initiative, ça me fait une bonne base de feu. J’obtiens 6 touches et 4 sont sauvegardées…
L’infanterie qui a survécu aux chars occupe les chars légers et les chargent. Bizarrement, ils refusent de refuser le combat (ils l’acceptent, quoi), et perdent un élément dans la mêlée.
Les chars lourds, ensuite, chargent pas initiative l’un des tirailleurs montés qui est en contact de coin avec un tirailleur à pied en écran devant de l’infanterie moyenne. Les tirailleurs montés esquivent la charge (ils n’y a pas de tir défensif *) et je décide de laisser les tirailleurs à pied espérer bloquer les chars lourds.
L’espoir fait long feu et mes tirailleurs sont piétinés (5 touches sur 6). Je bloque leur retraite de peur des confusions. Bizarrement, ce n’est pas mon infanterie qui est la cible potentielle la plus proche des chars lourds, mais l’autre unité de tirailleurs montés qui esquive l’avance.
Les chars lourds sont dans une situation assez critique, et reçoivent la charge de deux infanteries dans son dos, et des tirailleurs montés sur le flanc et le front, dans cet ordre pour éviter les tirs.
Le combat est féroce et je perd un élément de tirailleur monté contre l’unité de chars lourds. Je me repositionne pour la suite des combats qui ne tarde pas, les chars légers essayant de s’en sortir par le combat et non par la fuite.
Ils chargent de l’infanterie, font quelques pertes et éliminent une unité, mais les contre-charges du tour suivant leur sont fatales ainsi qu’à un leader indien traînant dans le coin, tétanisé par la violence de l’affrontement.
Ainsi se terme les événements sur ce flanc. Vu mon commandement et l’éparpillement de mes troupes, je ne peux espérer les faire bouger pour se ramener vers le centre, mais avoir vaincu un tel ennemi avec peu de pertes est inespéré.
Travelling avant sur l’autre côté du champ de bataille. Un mouvement sur mon flanc gauche, composé de la cavalerie indienne et d’un soutien en tirailleurs m’amène à avancer ma brigade de cavalerie. J’ai la supériorité qualitative et je compte en profiter.
Malheureusement, cela tarde un peu à bouger.
Aussi, la brigade montée indienne en profite pour se positionner près du marais, une cavalerie derrière l’autre, les tirailleurs étant dans le marais.
Enfin, ma cavalerie se décide à bouger et charge plein pot la cavalerie indienne.
Le résultat est sans appel, la cavalerie indienne plie sous la charge de la cavalerie lourde dès le premier choc.
Suite à une avance, la seconde subit le même sort. La cavalerie lourde n’a perdu qu’un élément. Apres repositionnement,
l’une des cavaleries lourdes maccabéennes charge l’une des unités de tirailleurs dont un élément traînait à découvert et élimine deux éléments.
Ne pouvant rien faire contre les tirailleurs dans le marais, je compte ramener cette cavalerie derrière la ligne de front indienne.
Apres une série d’ordres et de relances (vive Judah, il est trop top ! Un peu trop, d’ailleurs), les deux cavaleries chargent le centre indien, chacune pour soi. L’une d’elle élimine une infanterie indienne et endommage sérieusement une autre quand sonne le gong.
Mais le récit n’est pas finit car au même moment, car pendant que le combat faisait rage sur le flanc droit, et que ma cavalerie faisait mumuse sur le flanc gauche, les infanteries des deux camps se rapprochaient inéxorablement.
Après un échange de tir peu fructueux pour le maccabéen (pas de concentration de tir effective, warband indienne intacte donc refusant de reculer et de toutes façons, le second bloque les reculs au tir) mais plus pour les Indiens (un tirailleur maccabéen subit 8 touches et déroute, enfin, ce qu’il en reste, qui retourne pleurer sa mère), l’infanterie maccabéenne charge en masse (4 unités) sur une ligne d’archers soutenus par des lanciers.
De nouveau...
L’autre cavalerie lourde (si si, on n’a pas dit ce qu’elle faisait – celle qui a perdu un élément), à charger ce bloc d’archers et lanciers indiens de l’autre côté. C’est tellement confus que j’effectue plusieurs tirs avant de me rendre compte que mes cibles sont engagées au combat par un coin. Pas grave. Il faut que ce combat soit décisif, sinon le retour de bâton risque de faire très mal avec les éléphants dans les parages.
Et ça fait très mal. La cavalerie lourd inflige de lourdes dégâts mais perd un deuxième élément. Et, pendant que les éléphants étaient retenus par des tirailleurs, l’infanterie s’est jetée dans la mêlée et élimine ce qu’il faut d’archers et de lanciers pour rompre l’armée indienne !
Total des pertes, 2 infanterie éliminées et une endommagée, ainsi qu’une cavalerie lourde endommagée et deux tirailleurs à pied éliminés soit 230 points. En face, L’unité de chars lourds, les deux unités de chars légers, les deux cavaleries, un tirailleur à pied endommagé, deux unités d’archers, une unité de lanciers éliminée et une autre endommagée, et un leader ce qui monte le total des pertes indiennes à 665.
Au final, que pensez des propositions des tirailleurs. Que de bien à priori. On n'a pas vu si les chars legers y perdaient trop car de toutes facons, ils refusaient d'esquiver les charges. Moi, j'ai bien aimé le plus tactique après qu'un tirailleur puisse esquiver à travers le potes quelque soit l'unité qui le charge. Entre les confusions possibles (moins pour le defenseur) et la décision de l'attaquant à avancer ou a se repositionner (à la fois un plus et un moins pour l'attaquant), je trouve que les tirailleurs sont moins bourrins qu'avant et cela donne une nouvelle dimension au jeu. A essayer avec plus de tirailleurs. Hein? Oui oui, c'est ça. Avec des Celtibères!
Marc