|
| Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens | |
|
+5Gilles Guerrier bertrand31 latribuneludique Marell le Fou grognard 9 participants | |
Auteur | Message |
---|
Lucien.B
Nombre de messages : 352 Age : 47 Localisation : Nogent sur Marne (94) Date d'inscription : 07/06/2010
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Lun 2 Juil - 12:45 | |
| [quote="Vincent" Dommage que tu habites si loin [/quote] C'est pas si loin c'est juste a côté de nogent qui est pas loin de st maur. On va finir par ouvrir un club dans le 94 avec Marc a Ivry et Brice au Perreux Didier tes orcs sont geniaux je fais pâle figure à côté. |
| | | grognard
Nombre de messages : 108 Localisation : Montreuil sous bois Date d'inscription : 05/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Lun 2 Juil - 12:52 | |
| Pour les bannières, c'est la vision des orques du siècle dernier qui m'inspire. Heu...je n'ai pas encore lu les règles Et j'ai le même handicap à Epic... Mais si tu en as besoin (démo, méga-partie, ou autre animation), n'hésite pas. Je me débrouillerai pour te les apporter (il faudra juste que je colle une feuille magnétique sous les socles avant ) Lucien, je ne suis pas d'accord...tes orques sont très bien. |
| | | Vincent
Nombre de messages : 4318 Localisation : Los Angeles Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Lun 2 Juil - 12:54 | |
| Hé mais c'est vrai! Je croyais que c'était ailleurs On pourrait se faire une partie un de ces quatre. On doit justement s'en faire une avec Lucien. Des dispos cet été? Moi oui, en juillet, le soir ou qques week-ends. Aucune dispo en août par contre. Et puis t'a pas besoin d'avoir lu les règles pour jouer. On peut transformer ça en session de démo. C'est plus facile de rentrer dans le jeu avec une démo, et souvent plus motivant |
| | | Lucien.B
Nombre de messages : 352 Age : 47 Localisation : Nogent sur Marne (94) Date d'inscription : 07/06/2010
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Lun 2 Juil - 12:57 | |
| On pourrait ce faire un plan a 4 si Brice est ok. 4000 pts d'orcs 2000 pts de HL contre 1000 pts de chaos il faut ça pour battre Vincent |
| | | Marell le Fou Sombre Cracheur de Feu
Nombre de messages : 11368 Localisation : Nouméa Date d'inscription : 19/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Lun 2 Juil - 13:46 | |
| Superbes ces orcs, j'aime quand les peaux-vertes font bigarré de bric et de broc.
Première fois que je vois les chariots orcs vraiment bien peints, félicitations ! |
| | | grognard
Nombre de messages : 108 Localisation : Montreuil sous bois Date d'inscription : 05/10/2009
| Sujet: Et voilà les peaux vertes Mer 22 Aoû - 12:06 | |
| Les gobelins harcelaient les nains avec quelques unités rapides: Des chars: Et des chevaucheurs de Loups: Il va falloir maintenant que j'augmente les fantassins...avant de renforcer les bretonniens
Dernière édition par grognard le Jeu 13 Sep - 2:12, édité 1 fois |
| | | latribuneludique Admin
Nombre de messages : 11594 Age : 49 Localisation : Lyon Date d'inscription : 07/12/2006
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Mer 22 Aoû - 23:30 | |
| grognard, va vraiment falloir que tu travailles la lumière de tes photos (soleil, flash, etc.) parce que tes figurines sont vraiment belles mais la luminosité gâche tout! |
| | | grognard
Nombre de messages : 108 Localisation : Montreuil sous bois Date d'inscription : 05/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Jeu 23 Aoû - 9:52 | |
| Désolé Promis, je refais des photos dès que le soleil sera moins agressif. J'étais un peu trop impatient, sans aucun doute. En plus d'être une brêle en photo... |
| | | Marell le Fou Sombre Cracheur de Feu
Nombre de messages : 11368 Localisation : Nouméa Date d'inscription : 19/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Ven 24 Aoû - 2:59 | |
| Si tu as un parapluie, ça peut servir pour freiner un peu les rayons trop agressifs et permettre de prendre de belles photos avec quand même le plein soleil exterieur. |
| | | grognard
Nombre de messages : 108 Localisation : Montreuil sous bois Date d'inscription : 05/10/2009
| Sujet: Mes Gobs Jeu 13 Sep - 2:18 | |
| J'ai édité le message précèdent, pour y mettre des photos plus en adéquation avec le Forum Et j'en profite pour vous montrer l'ensemble des Loups: L'ensemble des Gobelins: Et un gros plans sur les squiggs et les snotlings (mes préférés): Il me reste à renforcer les orques, et les nains auront du fil à retordre |
| | | latribuneludique Admin
Nombre de messages : 11594 Age : 49 Localisation : Lyon Date d'inscription : 07/12/2006
| | | | Lucien.B
Nombre de messages : 352 Age : 47 Localisation : Nogent sur Marne (94) Date d'inscription : 07/06/2010
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Jeu 13 Sep - 6:07 | |
| Rooohhhh, j'adore les squigs et les snots |
| | | Marell le Fou Sombre Cracheur de Feu
Nombre de messages : 11368 Localisation : Nouméa Date d'inscription : 19/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Ven 14 Sep - 16:39 | |
| Les snots le font super bien ! |
| | | grognard
Nombre de messages : 108 Localisation : Montreuil sous bois Date d'inscription : 05/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Lun 17 Sep - 21:50 | |
| Les photos du 18éme concours ne leurs rendaient pas justice, et puis je les aime bien.
|
| | | grognard
Nombre de messages : 108 Localisation : Montreuil sous bois Date d'inscription : 05/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Mar 18 Déc - 12:13 | |
| Les peaux vertes attendront encore un peu Les bretonniens ont bossé pour pouvoir freiner la horde: Quelques allumettes, de la ficelle, des graviers et un peu d'alu. Ce qui donne, une fois mis en peinture: |
| | | Nouille
Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 13/10/2010
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Mar 18 Déc - 13:21 | |
| Très réussi |
| | | Vincent
Nombre de messages : 4318 Localisation : Los Angeles Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Mar 18 Déc - 15:03 | |
| Tout à fait crédible |
| | | Marell le Fou Sombre Cracheur de Feu
Nombre de messages : 11368 Localisation : Nouméa Date d'inscription : 19/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Mar 18 Déc - 18:34 | |
| Superbe !
En ce qui concerne le métal riveté à petite échelle, j'avais utilisé avec bcp de succès (à mon gout) une feuille métallique plaquée sur les emballages de médicaments.
Tu prendre une plaquette contenant des Dolipranes, par exemple... Il y a la partie plastique, avec la place pour stocker les gélules. Par dessus, il y a le film métallique que tu perfore pour sortir ton anti-gueule-de-bois... Et bien ce film est lisse au niveau de la gélule, mais poinçonné finement sur le reste de la plaquette. Te le tire doucement, il s'en va tout seul, et c'est de la balle pour les décors métalliques. |
| | | latribuneludique Admin
Nombre de messages : 11594 Age : 49 Localisation : Lyon Date d'inscription : 07/12/2006
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Mer 19 Déc - 0:13 | |
| J'adore toujours autant le soucis du détail! |
| | | grognard
Nombre de messages : 108 Localisation : Montreuil sous bois Date d'inscription : 05/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Mer 19 Déc - 12:11 | |
| Marell, je pratique un peu de la même façon...mais avec les opercules de yaourt. Ceux avec un opercule en aluminium épais. Je termine une présentation de mon général, et j’espère finir pour ce WE.
|
| | | Tigibus
Nombre de messages : 417 Age : 47 Localisation : Les Brouzils (85) Date d'inscription : 08/04/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Mer 19 Déc - 12:18 | |
| rhô la vache le trébuchet!!! magnifique! |
| | | Marell le Fou Sombre Cracheur de Feu
Nombre de messages : 11368 Localisation : Nouméa Date d'inscription : 19/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Mer 19 Déc - 14:08 | |
| Ah les opercules de yaourt, c'est une bonne idée... Pas trop fragile ? Tu t'en sert pour des drapeaux et ce genre de choses, aussi ? J'aime assez la couverture métallique doublée plastique qui entoure le goulot des bouteille de vin. Hyper résistant mais fin quand même. |
| | | grognard
Nombre de messages : 108 Localisation : Montreuil sous bois Date d'inscription : 05/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Jeu 20 Déc - 8:18 | |
| Ça dépend de la marque La couverture de bouteille, je l'utilise pour faire les drapeaux. Pour ceux qui ne se sentent pas le courage de fabriquer un trébuchet (ce serait dommage...) Old Glory en a un en stock: http://www.oldgloryminiatures.com/proddetail.asp?prod=SEG-102 Les bretonniens vont revenir en force |
| | | grognard
Nombre de messages : 108 Localisation : Montreuil sous bois Date d'inscription : 05/10/2009
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Ven 21 Déc - 12:15 | |
| J'ai terminé mon général. Un petit clin d’œil à quelqu'un d'Histoire et Légendes Passons maintenant à la présentation de ce chevalier: Oyez, oyez, mes seigneurs, gentes damoiselles et damoiseaux. Écoutez donc vous aussi, vous les gueux et les manants, car je vais vous narrer la belle histoire du preux chevalier Her Bert De Garnin.
Il n’y a pas si longtemps, les notables de Helmgart, de la province du Reikland décidèrent de créer une route commerciale à travers le défilé de la Hache. Pour cela, ils envoyèrent une délégation, fortement escortée au château du Duc de Montfort afin d’établir une charte en bonne et du forme avec notre belle Bretonnie. Le duc, souhaitant impressionné les chevaliers de l’empire (et faire quelques économie), décida de faire héberger cette noble escorte dans les châteaux de ses vassaux. C’est ainsi que le jeune chevalier Yoann Fricks fût héberger chez le seigneur De Garnin, dans son château, à quelques jours de Jouinnard. Le seigneur avait quatre enfants, dont une jeune damoiselle répondant au doux nom de Guilaine. Impressionnée par la fougue que le jeune Yoann mettait à s’entrainer avec ses frères, la belle Guilaine passa plus de temps que nécessaire en sa compagnie. Celui-ci ne fût pas non plus insensible à sa beauté et les deux jeunes gens passèrent de longs moments à discourir ensemble. Quelques semaines plus tard, les plénipotentiaires du Reikland s’en retournèrent, et le jeune Yoann promis à la belle Guilaine de revenir demander sa main au seigneur De Garnin, après avoir obtenu l’assentiment de ses parents. Hélas, la délégation, encombrée de nombreux chariots, tomba dans une embuscade. Et, bien que des chevaliers bretonniens soient intervenus rapidement pour les secourir, de nombreux soldats et chevaliers de l’empire succombèrent sous les coups des Orques. Le jeune Yoann, fût blessé à plusieurs reprises en défendant la suite nobiliaire, et son ardeur, son courage et sa dextérité seront loué pendant de nombreuses années dans la province du Reikland. (Le chevalier Candriant aurait dit lors de cette affrontement : «il aurait mérité d’être bretonnien, ce petit !»), mais il succomba sous le nombre, en portant secours à son capitaine. En apprenant la triste nouvelle, la jeune Guilaine entra dans une période de grand chagrin et garda la chambre pendant plusieurs semaines. Par un beau matin, elle alla trouver sa mère et lui indiqua vouloir rejoindre la chapelle des servantes de la Dame du Lac…dès que la délivrance aurait eu lieu. C’est ainsi que ses parents apprirent que la belle Guilaine et le jeune Yoann s’était promis l’un à l’autre en secret. Elle mit au monde un garçon, qu’elle prénomma Bert. Beau et vigoureux comme son père, le bébé fût confié à une tante qui logeait dans un petit castel près de Bastonne.
Il n’eut pas une enfance malheureuse, bien qu’il manquât de la tendresse d’une mère, et de la présence d’un père. Son oncle l’éleva aussi durement, que s’il avait été son fils. Et n’étant pas un chevalier fortuné (celui-ci ayant été cruellement blessé lors d’une bataille), il lui enseigna, en même temps que les bases nécessaires pour devenir un bon chevalier, les rudiments du métier de forgeron, de bucheron et même à réparer les murs de l’humble château qui l’hébergeait. Il vécu la dure vie de beaucoup de petites gens, et comprit, bien mieux que beaucoup, les principaux devoirs du chevalier envers le petit peuple. L’entrainement aux maniements des armes fût confié au chevalier Garbon, un proche voisin, qui avait deux fils, et les moqueries de ses enfants firent autant que les cris de celui-ci à la motivation du jeune Bert. Les fils du chevalier, jaloux de sa maitrise et de sa dextérité, le taquinèrent durement et lui attribuèrent le sobriquet de « Her » Bert, pour se moquer de son ascendance. Cela ne fît qu’accroitre son acharnement à s’entrainer, encore et encore. Un sergent d’arme impressionné par sa hargne, sa valeur et son dévouement le prit en sympathie et l’aida tant qu’il pût, notamment en lui donnant moult conseils que seul un vieux soldat pouvait connaitre. Il devint un beau jeune homme agile, et fort doué. La jalousie et les vexations qu’il suscitait par son courage et son habilité le fortifiaient dans sa volonté de devenir encore meilleur. Le chevalier Garbon, percevant le mépris de ses fils, et leurs désappointements, intrigua à la cour du duc de Bastonne. Il fût décidé que le jeune Bert devrait prouver son honneur en devenant chevalier errant, bien qu’il n’ait à peine plus de quinze ans!
Son oncle l’équipa du mieux qu’il put, et lui remit un superbe destrier qu’il avait reçu en cadeau quelques jours auparavant. Bert ne sut jamais qu’il lui avait fait ce présent, bien qu’il pensât que sa mère ou ses grands parents avait peut-être gardé un œil sur lui. Ses débuts de chevalier errant ne furent pas aussi difficiles que ce qu’il appréhendait. L’éducation de son oncle, et son dur entrainement y était pour beaucoup. Il commença par tuer quelques bêtes sauvages qui sévissaient dans la région, donnant à chaque fois la meilleure part de la bête aux paysans qui en avaient le plus souffert. Il prît la direction de la forêt de Châlons, laissant le gouffre noir sur sa gauche, et l’humble chapelle sur sa droite. Au bout de quelques mois, et de quelques combats avec des brigands, des orques et autres bêtes, il arriva en vue de la dite forêt.
(Étant ancrée en grande partie sur les pentes occidentales du massif d'Orquemont, c'est une chaîne montagneuse battue par les vents. Des arbres tordus y poussent entre les ravines et les terres désolés. La montagne est constellée de grottes, et de nombreux torrents en jaillissent en cascades majestueuses, avant de s'écouler dans la forêt où ils forment lacs et étangs d'eau claire. L'est de la forêt abrite de nombreuses créatures dangereuses d'Orquemont, notamment des orques, des gobelins et d'autres êtres plus innommables encore...) Dépité et légèrement abattu, le jeune chevalier se dit que cet endroit conviendrait très bien à son état d’esprit du moment. Un matin, alors qu’il remontait un petit ru, il entendit des cris et les rumeurs d’un combat proche. Épée levée, il s’élança dans la mêlée, et vint au secours d’un vieil homme. Celui-ci, armé d’une épée et d’un bâton, tentait de repousser une bande de gobelins. Il ne fallut pas longtemps aux deux hommes pour massacrer la moitié des gobelins et mettre en fuite le reste de la bande. Le vieillard aida Bert qui avait été blessé, et le veilla pendant plusieurs jours. Le vieil homme, ancien chevalier de l’empire, avait choisi de vivre en ermite dans cette forêt après le refus du Duc de Bastonne de l’accueillir en tant que chevalier. L’ermite se prit d’amitié pour ce jeune homme qui lui rappelait sa fougueuse jeunesse, et le jeune Bert lui rendit son amitié, ayant enfin trouvé ce qui ressemblait le plus à l’image qu’il se faisait de son propre père. Il pût ainsi terminer sa formation de chevalier, avec moult cibles pour parfaire son entrainement, tant la forêt abritait d’immondes créatures. Cela dura de nombreux mois, pendant lesquels les brigands, orques, gobelins et autres bêtes sauvages tentèrent d’éviter de croiser leurs chemins. Et de nombreuses cicatrices témoignent de la dureté de l’apprentissage que suivit le jeune Bert. Bert fît de nombreux aller et retour vers les villages et les hameaux qui bordent la forêt, tant au nord qu’au sud, entre Issoudun et Lou Touradou, de l’humble chapelle à Derevin Libre. Offrant quelques gibiers aux manants en échange d’un accès à une forge, ou de quelques denrées. Il visita Derrevin libre, et fût ébloui par la taille de la cité, surpris de l’accueil qui lui fût fait, tant par les gens ordinaires que par les chevaliers. Ceux-ci l’invitèrent à participer à une grande chasse qui serait bientôt lancée dans les landes de Cuileux, pour chasser une bande d’orques et de trolls qui y sévissait. Le vieil ermite comprît, en voyant l’enthousiasme du jeune homme, qu’il était tant de mettre fin à leur collaboration, et de l’encourager à devenir un chevalier à part entière. Il lui donna sa bénédiction, ses derniers conseils et un vieil écu sans couleurs, mais solide et enchanté.
Ce fût la première chevauchée du jeune De Garnin avec d’autres chevaliers, et il en fût très fier, mais aussi impressionné. Il n’avait jamais vu pareil troupe: des centaines de chevaliers, bannières au vent, accompagné de sergents, d’hommes d’armes et d’archers en grand nombre faisaient route vers la bataille. Il rejoignit un petit groupe de chevaliers errants qui précédait la colonne, tous impatients de prouver leurs valeurs. Bert appréhendait un peu la bataille à venir. Non qu’il doutait de ses capacités, mais il souhaitait faire honneur aux chevaliers qui l’avaient invité et se montrer digne de son lignage et des espoirs que le vieil ermite avait mis en lui. Trois jours plus tard, ils tombèrent sur le campement des peaux vertes, et il ne déçut personne. Il mit tant de fougue et d’allant à combattre, tant de hargne et de vigueur, tant de courage et de hardiesse, qu’il reçut les félicitations de deux des barons présents. Ceux-ci avaient été très impressionnés par ce jeune chevalier, qui, lors de sa première charge, tua un troll, en l’embrochant de sa lance puis, sa lance brisée, fendît le crâne d’un second de son épée en criant joyeusement « Gloire, Gloire » et « Pour la Dame », avant de se jeter plus avant dans la mêlée. Ils lui conseillèrent de choisir ses couleurs, son écu étant nu, et son noble destrier sans caparaçon. Il opta pour le noir, couleur qu’arborait son père, et le bleu de son mentor, l’ermite. Il décida de continuer la poursuite des quelques orques ayant réussi à s’échapper (les trolls, trop lents pour fuir, avaient tous été tués). Plusieurs chevaliers errants se joignirent à lui, et la troupe ainsi formée passa de nombreux mois dans la lande, pourchassant impitoyablement toutes les bandes d’orques et de gobelins, d’hommes bêtes et de brigands, ou les créatures du chaos corrompues par les dieux sombres. Patrouillant d’est en ouest et du nord au sud, par monts et par vaux, la réputation de ce groupe, qui variait en fonction des arrivés et des départs, ne cessa de grandir. Bert, bien qu’étant le plus jeune du groupe (il n’avait pas encore 18 ans) pris bien vite l’ascendant sur celui-ci. Les chevaliers qui l’accompagnaient appréciaient son intelligence et sa capacité à prendre rapidement la bonne décision. Son charisme et ses multiples connaissances le désignèrent comme « chef » du groupe. Voici deux anecdotes, pour mieux comprendre l’emprise du chevalier De Garnin sur ses compagnons : Ainsi, après un affrontement particulièrement violent avec des hommes bêtes, plusieurs des chevaliers étant blessés, le groupe fît halte au sommet d’une petite colline. Bert partit seul chercher un peu d’eau au ruisseau en contrebas. A peine descendu de cheval, et alors qu’il se baissait pour remplir les gourdes, il aperçut un chevalier à pied, vêtu de sombre, débouchant de la lisière du bois. Celui-ci brandit aussitôt son épée afin, dit-il, de corriger l’impudent qui troublait sa quiétude. Ses compagnons virent alors un duel épique entre deux formidables bretteurs. L’air résonnait du bruit des épées s’entrechoquant, et des cris rauques des combattants. Les deux chevaliers mettaient beaucoup d’ardeur et fougue dans leurs échanges, et le combat aurait pu durer beaucoup très longtemps, si le jeune Bert n’avait utilisé une des bottes que lui avait apprises le vieil ermite. Son adversaire désarmé, Bert remis son épée au fourreau, et dit au chevalier qu’il ne lui cherchait pas querelle, et souhaitait seulement un peu d’eau pour soulager ses compagnons blessés. A peine avait-il fini sa phrase, que le chevalier disparu dans l’orée du bois. Ses compagnons crurent même qu’il s’était évaporé dans la brume du ruisseau. Une autre fois, entre la commanderie et Quenelles, Bert chassait pour la halte du soir, il aperçût au loin trois chevaliers arrêtés prés d’un arbre. Alors qu’il s’approchait d’eux, il vît qu’ils s’apprêtaient à pendre deux misérables gueux. Bert avança lentement en apostrophant les chevaliers : - Qu’on bien pu faire ces deux manants, qu’il faille trois forts chevaliers pour en venir à bout? - Ce sont des braconniers, et cette affaire ne te concerne en rien ! hurla l’un des chevaliers. - Je n’oserais m’en mêler, de crainte d’avoir maille à partir avec d’aussi terribles chevaliers, railla Bert. Les chevaliers se figèrent devant ce qui ressemblait fort à une insulte. Celui qui semblait le plus âgé s’avança vers ce présomptueux chevalier errant: - Que voilà de biens vilaines paroles, jeune impétueux. Je vais t’apprendre l’humilité et le respect du à tes ainés. Et si tu survis à la leçon, je t’autoriserai à dépendre ces gueux. - J’accepte le défi, répondit Bert. Et si je gagne cette joute, ces manants auront la vie sauve, et le droit de partir avec leur gibier. Les deux chevaliers baissèrent leurs lances et s’élancèrent. Le choc fût terriblement violent, la lance du vieux chevalier se brisa sur l’écu noir et bleu, et lui-même fût projeté à plusieurs mètres. Il ne s’était pas encore relevé, qu’un autre chevalier s’était déjà élancé pour corriger l’impudent. Et bien qu’il ait encore plus de fougue et de hargne, il rejoignît le vieux chevalier en vidant brutalement les étriers. Le troisième s’apprêtait à s’élancer à son tour lorsqu’il fût arrêté par le vieux chevalier qui s’était relevé : - halte là ! mon fils. Un défi doit être respecté! Ce jeune chevalier nous a donné une bien belle leçon et je respecterais ma parole. Tant qu’à toi, mon garçon, je vois que tu joutes aussi bien que tu parles. Mais fait bien attention, une langue trop bien pendue est une arme à double tranchants, et tu pourrais payer très cher ta morgue et ta suffisance. Ne croise plus mon chemin, ou bien tu le regretterais. - J’accepte la leçon à mon tour, répondit Bert. Et je saurais en tenir compte, mais je ne peux rien vous promettre en ce qui concerne votre chemin, car je vais là ou la Dame me guide. Puis il descendît de sa monture, et délivra les deux pauvres malheureux, pendant que les chevaliers s’éloignaient au grand galop. Des bosquets alentour, surgir une trentaine d’autres manants, armés d’arcs et de gourdins. Leur chef, armé d’une splendide épée calma Bert d’une voie enjouée : - Holà ! jeune chevalier, rengaine ton épée. Nous ne voulons que te remercier d’avoir aidé nos compagnons, et nous avoir évités d’intervenir. Et pour te prouver notre gratitude, nous voulons bien partager la biche avec toi. - Grand merci, répondit Bert. Mais je dois décliner votre offre, car j’ai quelques compagnons qui attendent aussi une part de viande. Peut-être une prochaine fois, si la Dame le veut. - Nous sommes tes débiteurs, et foi de Bertrand, tu auras toujours une place à nos banquets pour partager moult réjouissances et festoiements, dit en riant le brigand. - Je saurais m’en souvenir, et profiter de l’invitation. Lui lança Bert en remontant à cheval.
De Garnin emmena ses compagnons vers l’est, progressant le long de la Brienne. C’est à quelques jours de cheval de Muret qu’ils vinrent en aide à une caravane commerciale attaquée par des orques. Après avoir dument massacré les peaux vertes, les chevaliers proposèrent aux deux chevaliers de l’escorte ayant survécus à l’embuscade de se joindre à eux et d’accompagner la caravane jusqu’à Carcassonne. Chemin faisant ils firent connaissance avec les marchands, et les nobles qui s’étaient joints à la caravane. C’était en majorité des femmes et des enfants, parents assez éloigné du duc d’Huèbal de Gasconnie, qui rejoignaient la belle cité de Carcassonne. Ils arrivaient en vue des murs d’enceinte, lorsqu’un émissaire les avertis que le duc était parti avec toute son ost pour faire face à une invasion orque au sud de la province. Les chevaliers errants décidèrent de rejoindre l’armée du Duc. Plus rapide qu’une armée en marche, et impatient d’affronter les peaux vertes en grand nombre, ils les rejoignirent six jours plus tard.
Ils arrivèrent en vue de la bataille, et la virent déjà bien engagée mais assez indécise. Sur une petite colline, ils aperçurent un groupe de chevalier en assez mauvaise posture, encerclé par des trolls et des orques. Les trolls, plus gros que ce qu’ils avaient l’habitude de voir, prenaient l’avantage et menaçaient la bannière ducale. Bert se hissa sur ses étriers et d’un vibrant « Pour la dame !» lança la charge. Les bêtes furent surprises de l’arrivée inopinée de ces chevaliers, et plus encore de leur détermination. Bert, en tête du fer de lance, perça la tête d’un premier troll, avant de décapiter le second d’un audacieux moulinet de son épée afin de soulager le chevalier qui défendait la bannière. Celui-ci était cerné de tout part, et affaibli par plusieurs blessures. Les chevaliers errants firent tant et si bien que les orques lâchèrent prise et commencèrent à reculer. Leur retraite se transforma bientôt en fuite éperdue devant leur fougue. Le jeune chevalier porteur de la bannière, remis sa hache de guerre à Bert, qui venait de briser son épée. Puis il hissa la bannière, pour que toute la ligne de bataille reprenne confiance. Et une grande clameur se répandit sur le champ de bataille. Des milliers de chevaliers, et plus encore d’hommes d’armes, d’archers et d’écuyers crièrent ensemble leur foi en la victoire en s’élançant contre les lignes des peaux vertes. Et les cris de « Gloire, gloire ! », « Pour la dame ! » et « Pour l’honneur ! » couvraient les cris d’agonie et les bruits des épées fracassants les têtes des immondes bêtes. Devant une telle furie, les orques fuirent, ou tout du moins, tentèrent de le faire, écrasés par les sabots des chevaux et piétinés par leurs monstres désemparés. Ce fût un sanglant carnage et les buchers funéraires allaient éclairer la nuit pendant plus d’une semaine durant.
Le Duc vint remercier les chevaliers errants pour leur intervention, et tout particulièrement De Garnin, pour avoir sauvé son fils, le porte bannière d’une situation pour le moins délicate. Un baron qui accompagnait le fils du duc, bien que gravement blessé lui avait décrit la chevauchée fantastique des chevaliers errants et les prouesses de celui qui les menait au combat arborant un écu noir et bleu. Comment il avait mis en déroute les viles créatures qui menaçaient la vie de son fils. Et, à peine cette bande massacrée et mise en fuite, comment il avait regroupé tous les survivants de la colline pour charger le flanc de l’armée orque. Le Duc tint donc à faire De Garnin un chevalier du royaume, et à lui donner des terres. Il avait justement un fief, au sud de son duché à attribuer. Il demanda à ses barons de désigner les chevaliers errants méritant d’être adouber en ce jour, et quatre chevaliers vinrent mettre genoux à terre à coté de Bert. Le Duc s’enquerrit auprès de son futur vassal : - Quel est ton nom, et quel sera ton armoirie, chevalier ? - Mon nom est De Garnin, sire. Mais cela fait très longtemps que j’erre sous le nom D’herbert, ce sera donc mon patronyme. Tant qu’à mon armoirie, la hache que votre fils m’a remise sera au centre de mon écu. - Qu’il en soit ainsi, je te fais chevalier du royaume, Herbert. C’est ainsi que le jeune Bert devint chevalier du royaume et s’installa, avec trois de ses compagnons sur ses terres. Au débouché de la rivière Niveau, au pied des montagnes Irrana, il alla construire son castel, développé ses terres et s’attirer la solide amitié des nains, ce qui lui vaudra un titre de baron. Mais ça, ce sera l’objet d’une autre histoire. |
| | | latribuneludique Admin
Nombre de messages : 11594 Age : 49 Localisation : Lyon Date d'inscription : 07/12/2006
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens Ven 21 Déc - 23:35 | |
| Ouah! Quel boulot! Toujours ce sens du détail. J'adore cette façon de faire, nos figurines ne sont pas de simples bouts de métal, elles ont une histoire à raconter!
Merci de nous faire partager tout cela. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens | |
| |
| | | | Des Nains!... des Peaux vertes... et des Bretonniens | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |