CR normands de sicile vs maccabeens
En direct de l’hippodrome de Longchamp, nous allons assisté à une fotrmidable épreuve de force entre des superbes cavaliers de part et d’autre… euh pardon, je m’emporte.
Bataille rangée à 1200 points.
J’aligne :
Général Yehouda Maccabi
3 chefs tribaux
10 infanteries
4 tirailleurs
2 archers
2 tirailleurs montés
2 cavaleries lourdes.
En face, Jean-Marie joue des Normands de Sicile (pur fluff de la part de mon adversaire qui a utilisé des figurines adéquates pour la représenter, comme des archers arabes, etc.) qui alignent :
Général Bohémont
Leader
Eveque
5 chevaliers
3 cavaleries légères
1 tirailleur monté
2 infanteries
2 archers
1 paysans
Le maccabéen défend et place comme terrain une foret sur son flanc gauche. Le normand place un lac sur son flanc droit, bien au fond. Je place une colline escarpée de dimension respectable au centre, legerement à droite, et une bande de foret sur mon flanc droit.
Déploiement standard, mes archers visent la colline, ont une brigade d’infanterie comme protection sur leur droite, deux brigades d’infanterie sur leur gauche, et la brigade de cavalerie sur le flanc gauche.
En face, deux lignes de troupes normandes sont déployées au centre ; de l’infanterie normande sur une ligne, les paysans étant placés derrière, et de la cavalerie légère devant. Sur la droite normande, une grosse brigade de 3 unités de chevaliers, alors que sur leur gauche, une brigade moins importante de deux unités de chevaliers et d’une unité de cavalerie légère.
Le top départ est donné, et la brigade des 3 unités de chevaliers part sur les chapeaux de roue. Elle répond présente à trois ordres d’affilée, et arrive en droite ligne devant une ligne de maccabéens complètement effarés (certains se frottaient les mains devant le festin).
Leur chef a du mal à les suivre. Bonjour le commandement du tour d’apres, bien que vu leur position, l’initative sera de rigueur. Le reste de l’armée normande avance posément, comme il se doit entre gens de bonne société.
La situation est alors tendue de ce côté quand vient le moment de réagir pour les maccabéens. Une erreur et cela risque d’être fatal. J’opte pour une charge par initiative sur le flanc d’une unité de chevaliers avec du tirailleur monté.
L’armée maccabéenne avance lentement au centre et à gauche. A droite, Yehouda va devoir faire des prouesses et compte bien utiliser son zèle en commandement pour faire des étincelles ; Une infanterie passe dans le dos des chevaliers, mais n’arrive pas à les charger. Une cavalerie légère passe sur l’autre flanc de la brigade de chevaliers, mais je ne concrétise pas la charge. J’espère donc arriver à mettre le souk avant que la main ne passe au camp adverse.
Un premier tir des tirailleurs montés casse la brigade mais sans y désorganiser quiconque. Les tirailleurs montés arrivent tant bien que mal à éliminer un élément de chevaliers, puis se redéploient devant l’infanterie qui devait charger le dos des chevaliers.
Vu la position de tout le monde, les chevaliers normands vont devoir charger par initiative. L’une face à elle, sur ma cavalerie lourde, l’autre sur les tirailleurs montés sur ma gauche, la dernière sur les tirailleurs montés sur la gauche. Bref, même si cela fait des dégâts, la formation est complètement éclatée.
Les tirailleurs à pied n’arrivent pas à esquiver, ne font aucune pertes sensibles, mais malgré tout arrivent à obtenir le nul.
Les tirailleurs montés esquivent la charge.
Ma cavalerie lourde tient le choc, et obtient le nul sans pertes de part et d’autre. Elle se redéploie légèrement sur la droite.
La charge du tour d’après ne pardonne pas, du moins pour l’une de ces unités de chevaliers qui va au tapis.
L’une d’elle arrive à survivre par miracle, réussissant toutes ses sauvegardes, mais ce n’est que partie remise, et avant que le reste de l’armée les rejoignent, elles sont toutes éliminées par des prises de flanc successives.
La cavalerie légère normande passe à l’assaut de son côté, réussit à éliminer une unité de tirailleurs à pied, mais rien de concluant.
Elle subit alors le tir des archers maccabéens et de quelques tirailleurs, ce qui la rend complètement inefficace désormais.
Quelques survivants préfèrent se mettre à l’abri, alors que la dernière unité à cet endroit subit la charge de plusieurs unités maccabéennes et périt illico.
L’infanterie normande, après moult tergiversations, avance enfin. L’autre brigade de chevaliers, sur ma droite lors du déploiement, change de flanc très péniblement, mais finit par arriver sur les lieux de la destructions de leurs frères d’arme.
Il reste peu de troupes normandes à détruire pour mettre l’armée en déroute, alors que l’armée maccabéenne est quasi intacte.
Des archers normands chargent le flanc d’archers maccabéens, et les pulvérisent rapidement. Seuls quelques survivants arrivent à en réchapper. Un assaut d’infanterie maccabéenne contre ces archers tourne mal, avec de lourdes pertes de mon côté.
Mais la décision vient à ma gauche.
Une échauffourée violente a lieu alors, avec victoires de part et d’autre, des moments de bravoure et des unités perdues. La chevalerie normande perd ses derniers hommes, les paysans remportent une éclatante victoire avant d’être piétinés, de la cavalerie lourde maccabéenne, se croyant invincible, finit par revenir à la raison juste avant de disparaître.
Mais ce qui devait arriver se produisit alors, l’armée normande avait subit trop de pertes et rompit sur le champ.
Marc