Salut Eric !
Ca te dirait qu’on se fasse une partie de warmaster ancient le 8 mai (oui, je sais, on commémore la fin d’une guerre…)?
Oui ?
OK, alors, comme je te l’avais promis, des que j’ai 1000 points de Celtibères, je te les laisses me les affronter. Bon, d’accord, j’en sui à plus de 1600 points… alors il serait temps que l’on s’affronte.1500 points, cela te dirait ?
D’accord, ça marche, à vendredi donc.
…
Alors, que m’amènes-tu ?
Des Chinois ?
Très bien mais tu as le budget ?
Ah, tu as complété avec des perses et des nains. Pas de pb, on fera avec.
Allez, on fait le placement. On tire au sort, et tu décides d’attaquer. Bien, je vais pouvoir pourrir un peu la table avec des décors. Je place une foret sur ma droite, toi un lac devant (c’est malin…) et tu arrêtes d’en mettre. Bon, je vais continuer, une rivière sur mon flanc droit, des haies en prolongement du bois et voilà !
Je commence le placement, avec mes scutarii au centre, avec un soutien d’une cavalerie legere, deux brigades de cavalerie sur les ailes et les caetrati devant.
J’ai du monde (11 scutarii, 4 caetrati, 3 combiné cavalerie, 4 cavalerie légère, 2 tirailleurs montés), BP12, normal, tout le monde compte et ne coûte pas cher.
En face, il semblerait que les Chinois aient recruté en masse dans les prisons, et c’est une loooonnnggguuuee ligne d’infanterie qui me fait face, de ma gauche jusqu’à l’autre bout à droite, avec un petit corps de cavalerie légère et de chars.
Ma stratégie ?
Tirailler à gauche avant d’exploiter le désordre pour charger à tout va, tirailler au centre avant d’exploiter le désordre pour charger à tout va, tirailler à droite avant d’exploiter le désordre pour charger à tout va.
Ca bouge pas mal côté chinois. Sur ma gauche, les archers avancent en première ligne suivis de prés par le gros de l’infanterie de ce côté.
Au centre, le rideau de tirailleur avance mais le reste ne suit pas, ni l’infanterie ni la cavalerie.
Côté espagnol, c’est encore mieux. Sur ma gauche, les caetrati foncent dans les bois, devançant la cavalerie de ce côté…
et les scutarii au centre avancent correctement (ah, voilà un troll !).
A l’instar des Chinois, ma cavalerie du flanc droite refuse de bouger (bon, inutile de ménager le suspens, elle refusera de bouger de toute la partie, malgré quelques bons coups de pied du général dans les cojones).
Sur ma droite, des archers chinois se pointent pour m’assaisonner, mais je suis encore trop loin.
Et sur ma gauche, leurs frères prennent pour cible mes caetrati dans le bois (même pas mal !).
Et enfin, le gros bloc d’infanterie (ils sont des millions !!!) du centre avance… mais pas la cavalerie et les chars !
Sur ma gauche, le tir chinois n’a eu aucun effet, mais je n’ai aucun mal à sortir les caetrati qui se déploient sur le flanc des archers pendant que la cavalerie comble le flanc. Dommage pour le lac, cela m’empêche de concentrer un max d’attaques. Le tir lui retirera quand même un élément d’archers.
Au centre, je commence à déployer des scutarii, ainsi qu’à gauche… ben parce que ma cavalerie ne veut rien entendre.
J’arrive à portée de ses archers sur ma droite et je leur inflige une punition aussi sévère qu’à leurs frères.
Sa ligne de tirailleur se rapproche de mes scutarii mais ne lui fait pas grand chose.
A droite, c’est un peu la panique, et à gauche c’est pas terrible. Surtout que je joue la savonnette.
Au centre, je charge pour dégager ses tirailleurs, et après des hauts et des bas (je me fais grave assaisonné au tir défensif sur une unité qui ne réalise quasiment pas de touche), on finit par une égalité parfaite. Il subit néanmoins plus de pertes sèches car j’ai engagé plus d’unités ce qui a dilué celles qu’il m’a infligé.
Cela lui laisse le temps de souffler et de ramener l’infanterie au centre pour soutenir les tirailleurs.
Sur ma gauche, il continue de perdre du temps car le passage est étroit à cause du lac, et il est gêné par les unités rendues confuses par mes tirs.
Et à ma droite, sa cavalerie ne bouge pas…
Au centre, je lui rentre à nouveau dedans, et le résultat est sans appel, ses tirailleurs sont vaporisés.
A gauche, je profite de sa désorganisation pour charger ses archers, mais je ne peux aller jusqu’au bout. A retenter plus tard.
A droite, je dois faire face au gros de son infanterie, et comme ses archers sont réduits en effectifs, je les laisse tomber.
Comme les combats contre ses tirailleurs m’ont laissé mon centre exsangue
(cela ne se voit pas comme cela, mais ce sont des bouts d’unités, rares sont celles qui sont encore intactes), et que son infanterie est toute proche, il en profite pour charger ici ou là. Mes troupes esquivent mais pas toutes et certaines sont rattrapées. Les pertes commencent à monter chez moi, mais j’ai encore un peu d’avance en points.
Je recommence mes charges sur ma gauche et lui élimine presque tous ses archers. Au centre, je ne peux faire grand chose sauf sur la droite de sa ligne et je lui élimine quelques troupes. Comme ses soutiens d’infanterie sont composés de prisonniers, une fois le premier rang éliminé, le second se volatilise rapidement.
Il continue à me charger sur le centre, tout en piétinant à ma gauche. Et enfin, ses chars avancent. Cela risque de faire mal le tour d’après s’ils continuent ainsi.
Sur ma gauche, je continue mon grignotement. Je charge ses derniers archers. Une infanterie un peu en retrait mais devant le reste de ses troupes de ce flanc semble une proie facile. Je la charge de face et de flanc. Les archers éliminés, j’en profite pour rajouter une cavalerie légère sur l’autre flanc et… catastrophe, son infanterie résiste, gagne le combat sans prendre de pertes, et poursuit l’infanterie qui l’a pris de flanc.
Il en profite pour charger sur le flanc de mon infanterie et l’élimine. Les pertes commencent à monter chez moi, cela va mal.
Au centre, sa cavalerie charge à tout va mon infanterie qui plie mais lui inflige des pertes ; les chars et les deux cavaleries légères perdent chacun un élément.
Son infanterie commence ses charges, mais suite aux pertes et à la désorganisation, cette charge comporte pas mal de trous.
Certaines de mes unités peuvent esquive, mais préfèrent soutenir celles qui ne peuvent pas, tout cela formant une belle ligne.
Mes tirs défensifs font des dégâts, et j’espère lui faire mordre la poussière. Il envoie son général en chef soutenir le centre de son infanterie, une unité qui a déjà subit deux touches. Les combats ne se déroulent pas trop mal pour moi, les Chinois souffrent mais ils infligent de lourdent pertes en face. Sur cette longue ligne de combat, il ne reste à faire combattre que mes scutarii face à son général. Je concentre tout ce que je peux sur cette unité, 5 éléments soit 10 attaques…
Eric, si tu subit 7 touches sans sauvegarde contre l’unité incluant le général, tu perds la partie.
Roule, roule… attends je compte… euh… 8 touches….pas de sauvgarde… ton général mord la poussière quand son char bascule sous les coups des scutarii !
Bon, ben tu vois, on a fini avant chabbat !
Décompte des pertes :
J’ai perdu 6 unités de scutarii, une unité d’hamippoi, 2/3 d’une unité de cavalerie légère, 2/3 d’une unité de caetrati soit 340 points.
Eric a perdu 4 unités d’infanterie, 2 2/3 infanteries, 2 archers, 2/3 d’une cavalerie légère, 2 unités de paysans, 4 tirailleurs et le général soit 650 points.
Marc