[Elfes-Noirs vs Empire] 1500 pts - campagne et initiation

en (re)lisant les règles, je me disais que des cas concrets, avec des photos de figurines, aideraient à faire un complément au papier. Des déplacements sur un tour entier, par exemple.

Si un pro des règles voulait s'y coller avec moi, je veux bien rédiger, mettre en place, prendre les photos, etc.

Marell le Fou a écrit:

en (re)lisant les règles, je me disais que des cas concrets, avec des photos de figurines, aideraient à faire un complément au papier. Des déplacements sur un tour entier, par exemple.

Si un pro des règles voulait s'y coller avec moi, je veux bien rédiger, mettre en place, prendre les photos, etc.

Un truc sur le modèle de cela?

http://fbruntz.fr/tmg/grimoires/decouverte/tour_jeu.html

Genre oui mais avec les cas particuliers

Faudrait recenser les cas intéressants sur lesquels travailler mais c'est en effet une bonne idée. Même après des années de jeu, je continue à m'embrouiller sur certaines situations qui pourtant ne sont pas si rares que cela.

Citation :

Fbruntz a écrit:

Marell a écrit:

- Ne pas ajouter de personnage à une unité sans sauvegardes. Même si là on a merdé en considérant que la Manticore partait avec la fin des Furies.

Vous l'avez bien joué : un personnage (même sur monture) est détruit avec l'unité qu'il a rejoint. C'est pour cela qu'il faut faire très attention lorsqu'on les fait rejoindre une unité pour un combat.

Ah ouais ??  

J'ai bien tourné et retourné la situation avant de poster ça, et je m'étais dit qu'on s'était forcément gourés.

Je me permet de dire que je trouve ce (petit) point assez abusé. Un personnage sur une monture avec masse points de vie, ce n'est quand même pas aussi éjectable qu'un héros tout seul perdu dans la masse.

Personnellement cela ne me choque pas.
D'un point de vue fluff, même un personnage sur dragon ne fait pas le poids face à la masse adverse.
D'un point de vue jeu, les héros sur monture sont très puissants : ils se déplacent librement de 60 à 100cm, apportent des attaques supplémentaires et généralement la Terreur (un effet de jeu particulièrement intéressant). Pour plus de jouabilité, il fallait leur trouver quelques faiblesses.
De fait cette vulnérabilité oblige le joueur à bien réfléchir à la façon dont il utilise ses personnages. Il ne peut pas se permettre de lancer son héros sur monture dans n'importe quel combat car il prendrait le risque de perdre au mieux un précieux atout et au pire une partie de sa chaîne de commandement.
Et c'est bien pour cela qu'on ne donne jamais de monture au Général, trop dangereux.
Au final je trouve que cette petite règle permet d'éviter de rendre les personnages sur monture trop faciles à jouer.

Citation :

Un socle d’arbalétriers pris au corps à corps entrainerait à lui seul la mort de dix héros sur Manticore qui les ont rejoint sans aucune différence ?

Oui mais ce cas d'école n'arrivera jamais.

L'auteur le signale bien dans son introduction des règles : il voulait que cela soit la piétaille qui soit au centre de la décision, les personnages à la WFB (pouvant gagner une bataille à eux seuls) n'ont pas leur place dans le jeu. ^^

Citation :

D'un point de vue fluff, même un personnage sur dragon ne fait pas le poids face à la masse adverse.
D'un point de vue jeu, les héros sur monture sont très puissants : ils se déplacent librement de 60 à 100cm, apportent des attaques supplémentaires et généralement la Terreur (un effet de jeu particulièrement intéressant). Pour plus de jouabilité, il fallait leur trouver quelques faiblesses.
De fait cette vulnérabilité oblige le joueur à bien réfléchir à la façon dont il utilise ses personnages. Il ne peut pas se permettre de lancer son héros sur monture dans n'importe quel combat car il prendrait le risque de perdre au mieux un précieux atout et au pire une partie de sa chaîne de commandement.
Et c'est bien pour cela qu'on ne donne jamais de monture au Général, trop dangereux. Wink
Au final je trouve que cette petite règle permet d'éviter de rendre les personnages sur monture trop faciles à jouer.

J'allais dire que finalement je me rangeais à ton avis parce que le cas inverse me rappellerait trop Warhammer Battle, où les persos super bill peuvent faire basculer à deux seuls le sort de la piétaille et de toute la bataille...

Et tu l'as très bien rappelé dans la suite

Citation :

L'auteur le signale bien dans son introduction des règles : il voulait que cela soit la piétaille qui soit au centre de la décision, les personnages à la WFB (pouvant gagner une bataille à eux seuls) n'ont pas leur place dans le jeu. ^^

Je plussoie à mort de fait. Donc même si je trouve ça un peu étrange, je me range de bien bon cœur à ton analyse. Merci d'avoir éclairé ma lanterne.

Le petit texte fluff pour la fin... Et la suite de la campagne.

Citation :

- "Il revient ! Le griffon arrive ! Le griffon arrive !"

La voix, pleine d'une joie étrangement matinée de crainte, résonna dans la cours, faisant se relever le visage de la jeune et belle Mathilde de son oreiller inondé de larmes des huit dernières heures. La jeune fille, sortant en trombe sur le balcon, y retrouva son père le seigneur Eberhard, et le prêtre de Sigmar qui dirigeait le culte en ville, Wolfrich.

La jeune fille se précipita jusqu'à la balustrade et ses doigts fins s'accrochèrent à celle-ci avec l'énergie de l'espoir retrouvé. Pas l'ombre d'un doute, c'était bien lui. Son cœur fit un bon dans sa poitrine et elle poussa un grand cri de soulagement en étreignant le petit bijoux d'or porte bonheur que sa mère lui avait offert.
- "Il est vivant !" s'écria t-elle malgré sa voix cassée d'avoir tant pleuré. "Wilheeeeeeelm !" piaula t-elle en agitant la main vers la gigantesque ombre qui revenait à grands battements d'ailes vers la muraille.

Un instant plus tard, dans un rugissement terrible qui fit s'enfuir tous les palefreniers et autres personnes présents dans la cour, l'imposant griffon se posait lestement sur les pavés. Le cavalier pris quelques instants pour déboucler son harnachement, ce qui laissa les personnes présentes contempler les traces de sang qui souillaient la robe de la bête gigantesque. Enfin, le cavalier sauta, gaillardement. Il adressa un grand signe de la main au seigneur de la cité et avança d'un air crâne vers les marches qui montait jusqu'au balcon.

Le fier guerrier n'eut que le temps de balancer le de sac de toile qu'il avait détaché de sa monture dans les bras du maître des lieux, avant que Mathilde ne lui saute au cou. Pendant que son père sortait d'un air à moitié dégouté la pâle tête d'un elfe de son sac, elle embrassait longuement à pleine bouche le jeune chevalier au griffon auréolé de gloire.

- "Est-ce ce que je devine, messire chevalier ?" laissa sortir entre ses lèvres pincées le seigneur Eberhard.
- "Si fait, mon cher ! La tête de notre ennemi, le général de la piteuse armée elfe-noir que nous avons écrasé ce matin même à huit lieues d'ici ! Le reste de nos forces traque dans vos forêts les derniers lambeaux de leurs fuyards !".
- "Oh, Wilhelm, c'est fabuleux !", gémit la jeune femme avant de se suspendre à nouveau au cou de son héros.

Le seigneur Eberhard serra les dents à ce tableau, réprimant une nouvelle envie de faire assassiner sur place le jeune chevalier. Son air bravache, la prétention et surtout la facilité avec laquelle sa fille lui avait ouvert son cœur - et bien plus - lui aurait presque fait regretter la nouvelle de la victoire qu'il apportait. Et pourtant. Il fallait reconnaitre que le jeune homme, si imbu de lui même qu'il puisse être, était d'une famille de noblesse supérieure à la sienne. Une alliance via sa fille ne pouvait qu'être intéressante pour lui-même. Il fit donc mine d'ignorer la scène quand le chevalier jucha la jeune fille sur son épaule et pris la direction de la chambre en riant trop fort, sous les piaulements et les feintes protestations de celle-ci.

- "Une fort bonne nouvelle que cette victoire pour l'avenir de la ville, monseigneur", fit le prêtre de Sigmar en continuant à descendre l'escalier, attirant mine de rien le père loin de la porte de la chambre de sa fille. "Même si ce n'était qu'un doigt de la main noire qui se tend vers nous que nous avons tranché là".

Le seigneur acquiesça.

- "Nous savions dès le début que seul l'arrivée de renforts nous sauverait... Néanmoins, je préfère affronter un siège avec des hommes motivés par une victoire, plutôt que des couards terrorisés. Cette victoire aura son importance avant la fin".

Ils passèrent tous les deux dans la cour, ou les bœufs et autres porcs s'agitaient frénétiquement dans les box surchargés. Toute volaille avait déserté la cour depuis l'arrivée du Griffon, qui en ce moment léchait les traces de sang qui maculaient ses poils blancs et fauve.

- "Des nouvelles de Middenheim ?", demanda le religieux.
- "Point encore... Il faut du temps pour apprêter une armée... Nous devons nous occuper de la situation ici, et non espérer beaucoup pour les jours à venir. Le plus important est de se fournir en nourriture et en armes. Les forces du chaos seront là bientôt. Et nous ne pourrons sauver toute la cité".

Le drôle va se retrouver en première ligne à la prochaine bataille!

Texte très sympa, comme d'habitude, mais tu as laissé traîner quelques XXX et YYY.  

C'est un matheux ^^

K

Que j'aimerai savoir écrire comme ça. tip top comme toujours.  

Citation :

Le drôle va se retrouver en première ligne à la prochaine bataille!

C'est clair

Citation :

tu as laissé traîner quelques XXX et YYY

C'est corrigé depuis... Juste un peu après ta lecture, sans doutes

Citation :

Que j'aimerai savoir écrire comme ça. tip top comme toujours.

C'est comme peinture, faut y aller...