Et hop, la suite!
Avant tout, désolé pour la qualité des photos, elles furent prises la nuite avec un éclairage pas terrible (JBB, la prochaine fois, j'attends que tu place des projecteurs un peu partout autour de la table).
On verra même des fantomes apparaitre...
L’ordre de bataille indien était composé de 4 unités d’archers, 4 unités de lanciers, 3 bandes de tirailleurs, deux groupes de cavaleries, et trois groupes de chars légers, le tout mené par Porouj sur son char, un sous-général et un chef de tribu.
L’ordre de bataille normand était composé de 4 régiments d’infanteries, 2 régiments d’archers, 4 régiments de chevaliers et 2 régiments de tirailleurs montés, le tout mené par un général, un sous-général et un évêque. L’armée normande est menée pour la première fois par Jean-Baptiste Barroso, alias JBB (on se demande d’où vient un tel pseudo…).
L’armée normande se mit en branle en premier. Le centre, composé de lancier et d’arbalétrier, avança assez rapidement mais n’arriva pas à prendre la colline d’assaut.
Le sous-général tenta d’amener la cavalerie du flanc gauche normand en soutien de l’infanterie du centre, mais une grossière erreur dans la rédaction des ordres fit que les tirailleurs montés décidèrent de faire grève (ben oui, on ne les traite pas comme la plèbe, c’est comme cela qu’on récolte une pénalité de commandement à vie).
L’infanterie indienne répondit à ce mouvement en avançant tranquillement.
La cavalerie et les chars refusèrent de bouger, prenant sûrement peur à la vue (lointaine, mais ils sont très timides) des cavaliers lourds normands.
L’infanterie normande fait une pause, laissant le temps aux cavaliers normands de venir les rejoindre sur ses deux flancs.
Profitant de ce moment de répit au centre, l’infanterie indienne fonce comme un seul homme au centre, dans le but de mettre le centre normand en désordre. Un tir peu efficace du centre droit n’arrive même pas à rompre la ligne normande, et le centre gauche voit sa ligne de tir bouchée par la colline.
L’infanterie normande se met en place sur la colline, en contre-pente, donc hors de vue des archers indiens. Les tirailleurs montés, bien que bougons à la manière dont on les traite, acceptent néanmoins d’avancer sur le flanc des archers indiens du centre droit, histoire de les occuper un peu.
Un petit détachement de cavaliers, tirailleurs montés en écran, fait de même sur le centre gauche. On commence à serrer les fesses côté indien…
Heureusement, le tir des deux côtés n’a pas d’effet notable, notamment grâce à l’attitude warbandesque des Indiens face aux faibles pertes subies.
Porouj arrive enfin à ramener un peu de renforts sur le flanc gauche, en la personne de deux unités de tirailleurs, dont une dans un bois. Ils arrivent à portée de tir des tirailleurs montés adverses, et leur tir, combiné à celui des archers à proximité, fait un carton sur les cavaliers normands. Ils perdent les deux tiers de leur effectif et les survivants reculent au loin, bien que moins loin qu’on ne l’aurait voulu.
Sur le flanc droit, les lignes se refont côté normand. Les arbalétriers se forment aux côtés des tirailleurs bougons, formant une belle ligne de tir en soutien des troupes lourdes. Ca devient de plus en plus chaud pour les Indiens. Surtout que les renforts montés refusent toujours de se bouger le popotin.
Sur le flanc gauche, le chevaliers normands, voyant leur couverture de légers s’enfuir lâchement au loin, chargent sur les tirailleurs indiens. Leur tir de contre-charge est si pathétique (1 touche pour 6 tireurs), la charge ayant été déclenchée à bout portant, les tirailleurs indiens sont pris par surprise et forcés de combattre l’arme au pied. Seuls ceux qui se trouvaient dans les bois survivent à l’affrontement, le reste étant balayé sans même infliger des pertes notables aux chevaliers (Note du joueur normand : Non mais !).
Qui trouvent que l’amuse-gueule est bien, mais qu’une bonne tranche c’est mieux, aussi décident-ils de charger le flanc du centre gauche de l’infanterie indienne, provoquant quelques dégâts et surtout du désordre. Au bout de deux rounds, ils rompent le combat, et se replacent sur le dos de la formation, histoire de passer au plat de résistance après cet hors-d’œuvre (oui, on a affaire à de véritables gastronomes). Là, des litres de sueur coulent des fronts indiens.
Au fait, si vous regardez bien au fond de la photo suivante, à l’extrémité de la ligne d’infanterie indienne, vous remarquerez qu’il y a comme un manque. Vous vous demanderez sûrement ce qu’il est arrivé là, non ? Ben moi aussi, je me le suis demandé… Un beau tir d’arbalétriers et de tirailleurs sur un régiment d’archers indiens, 4 touches, plus de 20cm de recul, et hop la place est nette.
Et là, stupeur dans les rangs normands, le centre droit, encore intact, manœuvre comme à la parade et menace le flanc des chevaliers normands, malheureusement pas assez rapidement pour leur rentrer dedans.
Et pendant que le centre normand franchit la colline, les chevaliers sur le flanc gauche indien (oui, toujours les mêmes), nettoient un peu tout cela, ne laissant qu’une demi-brigade indienne dans le coin. Et se repositionnent histoire de ne pas laisser leur flanc à portée de charge des renforts indiens.
Enfin, après moult atermoiements, la cavalerie indienne a fini par comprendre qu’on avait besoin d’elle, aussi pathétique qu’elle soit. Mais bien placée, une charge sur le flanc de chevaliers fait très mal, et nettoie les intrus. L’infanterie indienne en profite pour charger de face leurs homologues normands, et avec l’aide des cavaliers indiens victorieux, nettoie la place rapidement. Ce fut très violent.
Sur le flanc droit, les chars indiens ont eux aussi compris qu’ils seraient plus utiles à l’avant, et se concentrent sur les tirailleurs montés ennemis, les chargent de flanc avec l’aide de Porouj sur son char, et de face, les pulvérisent, et éliminent en même temps les arbalétriers. Ils se repositionnent pour bloquer les chevaliers normands venus en masse sur le flanc droit. Mais ces derniers se rabattent au centre. Un des commandants, sur le moment d’envoyer un ordre de charge à l’un de ces régiment, hésite. Mmmmhhh… vais-je les envoyer sur des chars légers, ayant une bonne capacité de combat et la possibilité d’esquiver, ou vais-je les envoyer sur de fragiles archers… ? La réflexion est rapide, et les archers se prennent de plein fouet leur charge, et n’y survivent pas longtemps.
Enfin, la bataille commence à tirer à sa fin. Les troupes commencent à être épuisées, et c’est ainsi qu’un régiment de chevaliers normand prend par surprise des chars légers indiens qui ratent totalement leur tir de contre charge. Au grand étonnement de tous, les chevaliers, sûrement au bord de l’épuisement, sont incapables de combattre correctement, et se font même repousser par les chars, chacun ayant des pertes.
Les cavaliers indiens quant à eux, prennent de flanc les chevaliers ayant piétiné les archers précedemment, mais n’arrivent pas à les détruire au bout de deux rounds. Ils décident néanmoins de continuer le combat, bénéficiant notamment du bonus de poursuite de warband.
Et ce qui devait arriver arriva, le dernier régiment de chevaliers normands encore valide prend de flanc les cavaliers indiens qui eux-même prenaient de flanc des chevaliers normands (vous me suivez ?
(désolé pour la qualité particulièrement mauvaise pour celle-là, mais elle est quand même importante)
Le choc est d’une grande violence, et une unité de cavaliers est au tapis dans chaque camp.
Ce qui provoque instantanément et simultanément la déroute des deux armées !!!
Belle bataille qui vit des pertes plus importantes (en points) côté normand, mais qui se termine néanmoins par un match nul !
Son conducteur étant tombé au combat, Porouj, haletant, tenait fermement les rennes de son char. Il était même crispé, la bataille ayant été particulièrement rude. Son armée refluait après avoir accusé des pertes sévères, mais le constat était le même de l’autre côté. Ces hommes de métal étaient terrifiants, mais il était possible de les vaincre.
Aurais-je encore une armée si cela devait se reproduire, se dit-il avec quelque appréhension… ?